quoi qu’il arrive, les Boxers de Bordeaux ont déjà remporté le prix spécial du public

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Nous ne sommes pas morts. » La phrase, lâchée à deux reprises par Olivier Dimet, juste avant la sortie du vestiaire numéro 3 transformé en salle de presse, dans les entrailles de la patinoire de Rouen, sonne autant comme un avertissement aux Dragons que comme un mot d’encouragement à soi-même. et ses troupes. Mais en réalité, personne n’en doute, ni à Bordeaux ni à Rouen après la 5e journée de la finale de Ligue Magnus, certainement perdue par les Girondins samedi soir (5-3…

Nous ne sommes pas morts. » La phrase, lâchée à deux reprises par Olivier Dimet, juste avant la sortie du vestiaire numéro 3 transformé en salle de presse, dans les entrailles de la patinoire de Rouen, sonne autant comme un avertissement aux Dragons que comme un mot d’encouragement à soi-même. et ses troupes. Mais en réalité, personne n’en doute, ni à Bordeaux ni à Rouen après la 5e journée de finale de Ligue Magnus certes perdue par les Girondins samedi soir (5-3). Si elle est apparue à côté de ses patins pendant un tiers et demi, l’équipe bordelaise a encore une fois réagi de façon aussi explosive qu’explosive, au point de faire couler quelques litres de transpiration et de sueurs froides dans le dos. de Rouen, pas fâché d’empocher la mise en fin de journée.

Un scénario plein de rebondissements où les Boxers sont devenus des spécialistes cette saison, mettant énormément de cœur à l’œuvre pour tenter un improbable retour à 0-3, et y parvenant presque. «Chapeau bas à l’équipe qui est revenue et qui s’est battue jusqu’au bout», a déclaré Maxime Legault, fier à juste titre de ses partenaires. Et le capitaine bordelais, qui dispute sa dernière saison avant de mettre un terme à sa carrière, rappelle que cette finale n’a peut-être pas irrémédiablement changé : « Quand j’étais champion avec Grenoble, j’ai vécu exactement le même scénario. : on a mené 2-0 puis on s’est fait dépasser et au final on a gagné : une finale n’est jamais finie. Ce soir (samedi), on a le droit d’être déçu, mais on n’a pas le droit d’abandonner, ce n’est pas fini.

Intensité dramatique

Cette finale est en effet loin d’avoir rendu son verdict. Cependant, une certitude émerge, tour après tour : les Boxers sont pleinement là. Quitte à faire mentir les meilleurs spécialistes, qui imaginaient l’affaire réglée en quatre matches secs (ratés), puis qui ont vu Bordeaux finir par vaciller définitivement, après avoir perdu les deux matches dans leur antre de Mériadeck (encore ratés). Touchés mais certainement pas coulés, les Bordelais. Quelle que soit l’issue, Boxers et Dragons s’affrontent dans une finale d’une grande beauté, pleine de suspense et de rebondissements, rehaussée d’une intensité dramatique à émouvoir même les plus endurcis. Et les Boxers, passés maîtres dans l’art de déchaîner les passions, ont déjà remporté le prix spécial du public, dont celui de la patinoire de l’Île-Lacroix.

Reste que pour pousser définitivement Rouen dans ses retranchements et contraindre le champion en titre à un septième tour, voire lui voler son spectre, Bordeaux doit absolument éviter ces trous d’air, matérialisés à deux reprises par des départs désastreux, samedi mais aussi mardi dernier à domicile, pour rester compétitif. « C’est dommage de vivre une troisième période comme celle-là. J’ai aimé le caractère et la réaction de l’équipe, mais on sait que contre Rouen, il faut jouer 60 minutes. On peut défier cette équipe et on fera tout pour revenir mercredi (à Rouen, pour un match 7, NDLR)”, a noté Olivier Dimet.

Le regard d’Aina Rambelo se porte également sur ces deux nouvelles dates. « Il ne faut pas paniquer : nous jouons une finale et nous n’allons pas abandonner. Le hockey va vite. De toute façon, nous n’allons pas leur faire de cadeaux jusqu’au bout. On est déjà concentrés sur lundi, ce sera du « fais ou meurs » (fais-le ou meurs, NDLR) et on ne veut pas que ça s’arrête. Parce que gagner les cœurs, c’est bien. Gagner l’Oscar, c’est encore mieux, et ce serait totalement mérité.

Match 6

Bordeaux – Rouen, ce lundi à 20h30 à la patinoire Mériadeck de Bordeaux.

 
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