Non, le président dans la guerre civile n’est pas basé sur Donald Trump

Non, le président dans la guerre civile n’est pas basé sur Donald Trump
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“C’est ce que le public apporte à la table qui compte”, explique Alex Garland à propos du personnage interprété par Nick Offerman.

Présenté au festival South by Southwest en mars dernier, Guerre civilele dernier filmAlex Guirlande fait beaucoup de bruit, alors que sa sortie officielle n’est prévue que pour le 17 avril. La raison ? Cette dystopie réaliste représente une Amérique fracturée par une guerre civile, parcourue par un groupe de journalistes (joués par Kristen Dunst, Wagner Moura, Cailee Spaeny Et Stephen McKinley Henderson) investi d’une mission périlleuse : interviewer le président des États-Unis d’Amérique, joué par Nick Offermanet en chemin, documenter les erreurs d’une société en détresse.

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Dans le contexte sociopolitique actuel, ce film a un goût particulièrement amer. Rappelons que cette année aura lieu le deuxième tour d’un scrutin opposant Joe Biden a Donald Trump. Cependant, selon son directeur, Guerre civile ne constitue pas une peinture manichéenne de la société américaine. Interrogé sur la ressemblance du personnage incarné par Nick Offerman, président fasciste en déclin, avec le chef du Parti républicain et ancien président des États-Unis, Alex Garland répond :

” Nulle part dans cette histoire il n’est indiqué de quel côté politique ce président a commencé son mandat. […]. Il est peut-être fasciste quand on le rencontre, mais on peut supposer qu’il ne l’a pas dit lors de son premier mandat. […]. Le film remet cela entre les mains des spectateurs. Nick est intéressant dans la mesure où il refuse de se laisser lire en lui… Ce qui compte, c’est ce que le spectateur y apporte.

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Rapporté par les médias L’Atlantiqueses propos font écho à ceux que Cailee Spaeny a confiés à notre rédaction :

Guerre civile est une pure fiction qui ne prétend rien prédire. Le cinéma nous permet d’exorciser nos peurs et de nous poser des questions sur ce qui nous dépasse. Quand j’ai lu le scénario, j’ai été effrayé par cette vision du monde qui, si l’on accepte sa part fantasmagorique, trouve des correspondances avec notre présent.

Bref, ce qu’Alex Garland propose au spectateur, c’est une toile vierge sur laquelle se projeter. Tout est une question de point de vue.

En attendant de pouvoir découvrir le film en salles le 17 avril, voici les premières images :

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