« Quand l’arbitre a sifflé le penalty, je savais que ce ne serait pas un but »

« Quand l’arbitre a sifflé le penalty, je savais que ce ne serait pas un but »
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Quel est le point commun entre Nikola Storm, Paul Onuachu ou Mickaël Biron ? Le fait que le but adverse se rétrécisse lorsqu’ils obtiennent un penalty et qu’Hervé Koffi s’immisce sur le chemin du but. Sans le Burkinabé, Charleroi se serait retrouvé en grande difficulté face au RWDM. Conscient de ses qualités et fort de son instinct, le dernier rempart Carolo se confie sur son appétit d’arrêter les penaltys. Et souhaite clairement continuer à enfiler le costume de sauveur alors qu’il vient de prolonger son contrat jusqu’en juin 2025 au Mambourg.

Hervé, quelle a été votre réaction lorsque M. De Cremer a sifflé un penalty peu avant l’heure de jeu ?

«J’étais confiant. Je ne sais pas comment l’expliquer mais je savais que quelque chose allait se passer. J’étais convaincu d’arrêter ça ou mettez-le de côté. Je suis donc allé voir mes coéquipiers pour les rassurer et les avertir de se préparer à intervenir sur le deuxième ballon si je le repoussais.

Dans votre carrière, c’est votre huitième penalty arrêté lors d’un match. Quel est ton secret?

« Déjà chez les jeunes du Burkina Faso, j’intervenais toujours deux ou trois fois lors des tirs au but. Dans cet exercice, j’aime cette pression. Cela me permet de mieux me concentrer. C’est aussi du travail. Sur le banc, Cédric Berthelin, notre coach spécifique, a toujours une liste avec le côté préférentiel des tireurs.

Alors Biron aimait ton côté droit ?

» Au départ, c’est Jeff Reine-Adélaïde qui prenait le ballon. Cédric m’a conseillé de plonger à droite. Il me l’a confirmé lorsque Biron s’est chargé de lui tirer dessus. J’avais aussi cet instinct.

Daan Heymans vous en doit un. Il a même dit ça sans toi, “ça aurait pu me coûter le reste des playdowns”.

« Il est venu directement dans mes bras pour me remercier. Je lui ai dit qu’on en parlerait après le match car ce n’était pas fini et il fallait rester concentrés.

Le match nul entre Eupen et Courtrai le lendemain fut un deuxième soulagement.

« J’avais tellement envie de regarder le match que je me suis endormi devant la télé. Quand je me suis réveillé en sursaut, j’ai vu que le jeu était terminé. J’ai consulté directement le résultat sur mon téléphone portable. J’étais en paix. Quand mes coéquipiers m’ont dit lundi que Courtrai avait mené, je me suis dit que j’avais bien fait de dormir parce que j’aurais été stressé.

Pour dimanche, quelle leçon faut-il retenir du dernier déplacement catastrophique là-bas ?

“Je me souviens. J’étais à la Can et j’ai regardé le match sur mon téléphone. Ce n’est pas facile de jouer à Courtrai. Nous essayons de briefer les joueurs qui ont rarement joué dans ce stade. Le terrain n’est pas un billard et le terrain est petit.

Que vous apporte Rik De Mil au quotidien ?

“Beaucoup de choses. Suite aux résultats, nous nous attendions à du changement. Félice (Mazzù) était une bonne personne. C’est aussi notre faute. Nous n’avons pas respecté ses principes. Quant au nouveau coach, il nous fait beaucoup travailler tactiquement. Il aime les builds du jeu. »

Il ne sera pas suspendu davantage à la saga Westerlo-Genk. C’est une bonne nouvelle.

“Tant mieux. C’est même important car c’est toujours compliqué quand dans un match, les instructions viennent d’une tierce personne parce que ton coach est dans les tribunes.

Comment avez-vous appris que vous participeriez aux playdowns ?

»En fin de match à Gand, je regardais toujours le banc pour voir s’il y avait du changement à Louvain – Malines. J’ai vu Felice s’asseoir sur le banc et ne plus parler. J’ai tout de suite compris. »

mouette

A Gand, j’ai tout de suite compris lorsque Felice s’est assise sur le banc.

Comment cela vous a-t-il déprimé ?

« On s’est retrouvé directement avec le reste du groupe en se disant qu’il fallait profiter de cette chance que représentaient les playdowns pour se sauver. J’ai déjà vécu une descente avec Mouscron. J’ai prévenu mes coéquipiers que ce n’était pas bon pour notre CV et notre carrière.

 
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