Par Le Figaro avec l’AFP
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Claudia Greco / REUTERS
Six personnes ont été tuées dans l’explosion de mardi dans une centrale hydroélectrique du nord de l’Italie et une autre personne est toujours portée disparue, selon un nouveau bilan publié jeudi 11 avril au soir. Les pompiers ont déclaré avoir trouvé deux nouveaux corps dans les sous-sols de la centrale de Bargi. centrale électrique située sur les rives du réservoir d’eau artificiel de Suviana, dans la petite ville de Camugnano, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Bologne. Un troisième corps a été retrouvé plus tard jeudi, a rapporté dans la soirée l’agence Ansa. Un précédent décompte publié jeudi faisait état de 5 morts et 2 disparus.
Une centaine de pompiers, dont 12 plongeurs, sont toujours présents sur place pour poursuivre les recherches, ont indiqué les pompiers à l’AFP.
L’usine est gérée par Enel Green Power, l’unité de production d’énergie renouvelable du géant italien Enel, qui a constitué un fonds de deux millions d’euros pour les victimes et leurs proches. Dans une déclaration à l’AFP, l’entreprise a expliqué qu’un incendie avait touché l’un des deux groupes à la centrale électrique au lieu-dit Bargi. « Après enquête, le bassin du barrage de la centrale de Bargi n’a pas été endommagé et est sûr », a déclaré le groupe. La production a été interrompue, mais il n’y a eu aucun impact sur l’approvisionnement local ou national.
Une enquête est en cours
De la « travaux d’amélioration de l’efficacité » étaient en cours à l’usine lorsque l’explosion s’est produite, selon Enel Green Power. “Il n’y a eu aucun problème de sécurité, c’était une intervention prévue depuis septembre 2022 (…) pour une mise à jour technique”a expliqué jeudi le PDG d’Enel Green Power, Salvatore Bernabei, cité par le journal Le Corriere della Sera. Ces travaux ont été confiés à trois grandes entreprises spécialisées : Siemens, ABB et Voith.
Une enquête du parquet de Bologne est en cours et elle examinera, entre autres, la chaîne des sous-traitants, a déclaré le procureur de Bologne Giuseppe Amato à la presse locale.
