Publié le 11 avril 2024 à 09h01. / Modifié le 11 avril 2024 à 10h24.
Premier événement majeur de la saison, le Masters d’Augusta rassemble toutes les stars du golf. Cela semble évident lorsqu’il s’agit de l’un des tournois les plus prestigieux au monde ; ce n’est plus le cas depuis la création en 2022 du LIV, une tournée dissidente très richement dotée par l’Arabie Saoudite, a séparé le circuit masculin en deux. L’annonce en juin 2023 de la fusion entre les deux circuits européen et américain et le Fonds d’investissement public (PIF) d’Arabie saoudite semblait avoir enterré le coin de la guerre.
Dix mois plus tard, la situation n’a pas changé. Pire, l’Espagnol Jon Rahm, qui a rejoint l’an dernier le club très fermé des vainqueurs autorisés à porter la veste verte des membres de l’Augusta National Golf Club, est passé dans le camp sécessionniste en décembre pour 270 millions de francs. Le Basque s’est toutefois montré très critique à l’égard de ce circuit construit sur du sable et des parcours raccourcis à 54 coups. Mardi, il a servi pintxos (tapas) et chuleton à la parrilla à ses collègues lors du dîner d’avant-tournoi, et un discours des plus fédérateurs en conférence de presse, tandis que la présence du gouverneur du PIF, Yasir al-Rumayyan, ce week-end au bord des greens de Géorgie.
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