une Lyonnaise retrouvée morte dans une église en Italie

une Lyonnaise retrouvée morte dans une église en Italie
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Par Nicolas Zaugra
Publié le

10 avril 24 à 12h01
mis à jour le 10 avril 24 à 12h11

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UN meurtre avec de nombreuses zones grises et un petit village de la Vallée d’Aoste au nord de l’Italie qui s’interroge après le choc. Une jeune femme âgée de 22 ans, de nationalité française et originaire de Saint-Priest (Rhône), dans la métropole de Lyon, a été retrouvée morte la semaine dernière.

Originaire de Saint-Priest près de Lyon

Après plusieurs jours de mystère autour de l’identité de la victime, tuée par plusieurs coups de couteau, son identité a été vérifiée. Elle a été identifiée ce mardi 9 avril 2024 par des membres de sa famille, rapporte le quotidien italien. La République qui a largement couvert cette affaire qui fait peur dans le nord de l’Italie.

Selon Aujourd’hui et d’autres médias italiens, la jeune femme était bien originaire de la région lyonnaise.

Le corps abandonné dans une chapelle en ruine

Le corps de la Française a été découvert dans une petite église en ruine du hameau d’Equilivaz, dans la Vallée d’Aoste, vendredi 5 avril. Une autopsie rendue publique cette semaine a révélé qu’elle était décédée des suites de coups de couteau au cou et à l’abdomen. La victime est décédée des suites d’une hémorragie abondante.

“Elle semblait dormir”, ont déclaré aux enquêteurs des passants lorsqu’ils ont aperçu dans l’obscurité ce qui s’est avéré être le corps de la jeune femme, en position fœtale, à l’intérieur de l’église en ruine. La date exacte du décès de la victime n’a pas encore été établie, le froid ayant pu préserver le corps.

Le décès pourrait remonter à fin mars-début avril, selon toute vraisemblance grâce à des témoins ayant vu la jeune femme vivante.


Un homme vu avec une victime recherchée

Les enquêteurs du parquet d’Aoste privilégient clairement la piste du meurtre en recherchant activement un jeune aperçu avec la victime quelques jours avant sa mort. Ce dernier, âgé également d’une vingtaine d’années, serait originaire de Grenoble (Isère).

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La presse italienne affirme que la police concentre ses recherches sur un garçon d’origine égyptienne né en Italie.

Les enquêteurs ont demandé des informations aux bars et supermarchés de la région sur un couple aperçu la semaine dernière entre les communes de La Salle et d’Arvier.

“J’ai pensé aux vampires”

Dans un témoignage publié ce mardi par le journal La République, un homme qui a livré des éléments à la police pour l’enquête a déclaré : « Je les ai vus. Mardi matin 2 avril, ces deux personnes étaient là, devant. Ils marchaient, ils étaient à pied. Elle était très belle, mais souffrante, émaciée. Lui avec des boucles noires et un teint olive. Ils étaient habillés comme deux gothiques, tous vêtus de noir. Comme ces enfants qui adorent la mort. J’ai pensé à deux vampires”, dit-il.

Les deux jeunes venaient de la frontière suisse et souhaitaient partir camper dans les montagnes de la Vallée d’Aoste.

Un rituel satanique ? Une piste, mais pas la principale

Que s’est-il passé dans cette petite église en ruine ? Les enquêteurs italiens ne le savent pas encore et plusieurs pistes sont explorées. Parmi les nombreuses hypothèses, il y a aussi celle d’un rituel sataniquecompte tenu du lieu de la découverte, mais pour le moment cela semble peu probable, écrit le même journal.

La piste d’un « crime impulsif » est la plus certaine à ce stade, mais sans connaître le contexte exact du drame.

Ce qui est sûr, c’est que celui qui l’a tuée a pris soin de confisquer son téléphone portable, son portefeuille et ses documents, justement pour compliquer son identification. Autour du corps de la jeune femme, les carabiniers italiens n’ont trouvé que des restes de nourriture.

Un petit village loin des routes touristiques

La petite ville d’Equilivaz, hors de toute route touristique, est sous le choc, déclare Aujourd’hui. Pour atteindre la chapelle de la Tragédie, il faut se rendre sur un parking le long de la route nationale 26 dans la Vallée d’Aoste, traverser un ruisseau et marcher environ 10 minutes à travers les bois.

L’enquête se poursuit et les enquêteurs du parquet d’Aoste recherchent activement le suspect numéro un de cette sordide affaire.

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