l’essentiel
Depuis la phase retour, l’USM enchaîne les défaites, au point de flirter désormais avec la dernière place. Les supporters sont fatigués et perdent patience. L’espoir reste présent pour sauver le soldat de l’USM !
“Je pleure, parce que c’est mon club préféré et ils ne font rien pour gagner”, dit en larmes ce petit garçon de 9 ans, amoureux du rugby, mais surtout du club !
Avec 9 victoires et 16 défaites, l’Union sportive montalbanaise (USM) se retrouve dans une situation délicate. Le dernier match, avec 4 cartons jaunes, a montré l’instabilité d’une équipe perçue comme « désintéressée » par ses supporters.
Néanmoins, « l’USM est l’âme de notre place, nous sommes fiers du club donc il faut qu’on bouge » assurent-ils tous à l’unisson.
Certains pointent du doigt la façon dont le groupe professionnel était composé cette saison. « Cela a mis en danger l’équilibre de l’équipe. Les compositions sont lunaires, voire dangereuses vu le niveau de l’équipe», lâche Enzo Brelaud, 22 ans, supporter depuis l’âge de 10 ans. .
Actuellement à la quinzième place, avec seulement 2 points d’avance sur Rouen, dernière place, le club montalban est plus que jamais menacé de relégation en National. « Je suis indigné par un tel échec, cette année, ils font le strict minimum. Ce n’est pas suffisant ! », s’est indigné ce supporter.
Le groupe « Ultras Sapiac » évoque régulièrement sur les réseaux sociaux sa déception et sa lassitude face au jeu et à la stratégie de l’équipe et du staff à chaque match. Les partisans parlent du « pire staff de l’histoire », avec une « passivité exaspérante » face à la situation critique. Même si la situation négative pèse sur les supporters, le club continue d’essuyer des défaites avec « une baisse visible de volonté de la part des joueurs », observe Mathias, supporter depuis des années.
Un staff qui démotive les supporters
« Les joueurs obéissent aux ordres. Le problème, ce n’est pas eux, c’est l’organisation et la hiérarchie», explique Jérôme qui ne rate jamais un match à Sapiac. Les bénévoles sont salués par les supporters pour leur courage. Ils mettent en avant un profond manque de respect et un désintérêt de la part du staff envers les supporters.
«Je vois de mes propres yeux des retraités avoir les larmes aux yeux à la fin de chaque match, lorsqu’ils voient une nouvelle défaite», explique le quinquagénaire. Les supporters se concentrent sur le personnel qu’ils « devraient libérer ». « Faire du tri ne ferait pas de mal, certains n’ont pas leur place », confie ce retraité.
Cinq matches pour redonner espoir
Malgré la situation chaotique, rien n’est joué, il reste trois matches à domicile et deux à l’extérieur pour rester en Pro D2. En terrasse et dans les bars, l’espoir reste présent dans l’esprit des plus ambitieux. « Objectivement, rien n’est joué, tout est encore possible pour gagner et se maintenir », s’exclame Anna.
Il faudra cependant une nouvelle stratégie pour soulager le soldat de l’USM et espérer ainsi conserver la quatorzième place (actuellement détenue par Soyaux-Angoulême, 5 points d’avance sur l’USM), synonyme de maintien.
Les Montalbanais trinquent en se souhaitant une belle surprise ce week-end. « Pourquoi ne pas y croire ? C’est mon club préféré et un vrai supporter soutient son équipe jusqu’au bout », confirme Michel avec positivité.
Les dirigeants ont compris les signaux d’alarme au vu de la faible affluence des supporters à domicile et du manque d’ambiance lors des matches. Les chansons ne sont plus d’actualité, c’est l’inquiétude qui prend le dessus. « C’est du sang vert et noir qui coule dans nos veines de supporters. Jusqu’au bout, on y croira”, conclut Alexis.
