« Des progrès significatifs » dans les négociations de trêve à Gaza

« Des progrès significatifs » dans les négociations de trêve à Gaza
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Les discussions pour une trêve entre Israël et le Hamas associées à la libération des otages ont fait des progrès “significatifs”, ont annoncé lundi les médias égyptiens, six mois après le début de la guerre qui a dévasté la bande de Gaza.

Parallèlement à une nouvelle série de négociations au Caire, Israël maintient ses projets d’offensive terrestre sur la ville de Rafah, à l’extrémité sud du territoire palestinien, où sont massées près d’un million et demi de personnes, selon l’ONU. la plupart des déplacés.

Les forces israéliennes “se préparent à poursuivre leurs missions (…) dans la région de Rafah”, à la frontière avec l’Egypte, a déclaré dimanche le ministre de la Défense Yoav Gallant.

Quelques heures plus tôt, les soldats israéliens s’étaient retirés de Khan Younes, autre ville du sud du territoire côtier en guerre depuis plusieurs mois, afin de « préparer de futures opérations », selon l’armée.

Malgré la pression internationale, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé sa détermination à éradiquer le Hamas “dans toute la bande de Gaza, y compris à Rafah”, qu’il présente comme le dernier bastion majeur du mouvement islamiste au pouvoir depuis 2007 sur le territoire.

Dimanche, immédiatement après le retrait israélien, des dizaines de réfugiés palestiniens de Rafah sont retournés à Khan Younes. À pied, en voiture ou sur des charrettes tirées par des ânes, des photos de l’AFP montrent des hommes et des femmes seuls, déambulant dans une ville devenue un champ de ruines.

« Toutes les rues ont été rasées au bulldozer. Et l’odeur… J’ai vu des gens creuser et sortir les corps», témoigne Maha Taher, 38 ans, mère de quatre enfants.

‘Progrés significatif’

Les annonces de l’armée s’accompagnent d’un nouveau cycle de négociations indirectes au Caire entre le Hamas et Israël via l’Egypte, les Etats-Unis et le Qatar.

Ces discussions, visant à parvenir à une trêve ainsi qu’à la libération des otages détenus à Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre, connaissent des « progrès significatifs », a indiqué lundi le média égyptien pro-gouvernemental Al-Qahera News. , citant une Source égyptienne haut placée.

Les délégations du Qatar et du Hamas ont quitté le Caire et y retourneront « d’ici deux jours pour finaliser les termes de l’accord », selon ce média.

Les délégations américaine et israélienne doivent quitter la capitale égyptienne “dans les prochaines heures” et les consultations se poursuivront dans les prochaines 48 heures, a expliqué la même Source.

Samedi, le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne, a assuré qu’il ne renoncerait pas à ses exigences : “un cessez-le-feu complet”, un retrait israélien de Gaza, un retour des déplacés et un “cessez-le-feu complet”. accord sérieux d’échange d’otages et de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

M. Netanyahu a répondu dimanche qu’il n’y aurait pas de cessez-le-feu sans la libération de tous les otages.

– Situation ‘plus que catastrophique’ –

La guerre a été déclenchée le 7 octobre, lorsque des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza ont mené une attaque sans précédent dans le sud d’Israël, faisant 1.170 morts, pour la plupart des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de chiffres officiels israéliens.

Plus de 250 personnes ont été kidnappées et 129 restent détenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon les autorités israéliennes.

Dimanche, ils étaient des milliers, massés devant le siège du Parlement israélien à Jérusalem, pour soutenir les familles des otages. “A vous qui êtes toujours là, tenez bon”, a déclaré sur scène Agam Goldstein, 17 ans, otage libérée fin novembre.

En représailles à l’attaque du 7 octobre, Israël s’est engagé à détruire le Hamas et a lancé une offensive qui a coûté la vie à 33 175 personnes à Gaza, pour la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Outre le bilan humain et les destructions, la guerre a provoqué une catastrophe humanitaire sur le territoire de 2,4 millions d’habitants, assiégé par Israël, où l’ONU craint une famine généralisée.

Goutte à goutte

Strictement contrôlée par Israël, l’aide humanitaire acheminée par voie terrestre via l’Egypte arrive au compte-gouttes.

“Mon fils de 8 ans me demande de la nourriture mais je n’ai rien à lui donner (…) Je souhaite la mort pour moi et mes enfants pour être libérés de ce tourment”, Labad, mère de quatre enfants réfugiée chez des proches après la destruction de sa maison à Jabaliya, dans le nord.

Dimanche, plusieurs agences des Nations Unies et organisations humanitaires ont qualifié la situation à Gaza de « plus que catastrophique ».

« Les maisons, les écoles, les hôpitaux sont en ruines. Des enseignants, des médecins, des travailleurs humanitaires sont tués. La famine est imminente”, a déclaré la directrice de l’Unicef, Catherine Russell, sur X.

Après la mort de sept travailleurs humanitaires, dont un Australien, de l’ONG américaine World Central Kitchen lors d’une frappe israélienne le 1er avril, Canberra a chargé lundi un ancien responsable militaire de travailler avec Israël pour assurer la “transparence” de l’enquête.

La guerre a également des répercussions à la frontière entre le Liban et Israël. L’armée israélienne a affirmé dimanche avoir franchi une “nouvelle phase” dans sa préparation à la “guerre” sur cette frontière où les échanges de tirs meurtriers avec le Hezbollah libanais, allié du Hamas, s’intensifient.

/ATS

 
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