le prix de la tonne mobilise toujours

le prix de la tonne mobilise toujours
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Etat, Région et Département s’engagent à réviser la formule de calcul du prix de la tonne de canne. Un groupe de travail sera constitué, assisté d’experts, pour revoir la formule de calcul du prix à la tonne. Les conclusions de ce groupe doivent être présentées avant fin juin 2024.

Ce processus comprendra une révision de la formule de calcul de la richesse saccharimétrique prenant en compte tous les coûts et produits dérivés de la canne à sucre.

Ils se sont également engagés à réaliser un audit des protocoles d’échantillonnage des cannes livrées aux sucreries, ainsi que des protocoles de mesure des paramètres physico-chimiques de la canne à sucre, actuellement mis en œuvre par le Centre technique de la canne à sucre (CTCS).

Définir un nouveau modèle économique

Cette mission fera également appel à des experts locaux. La Région prendra en charge le financement des experts mobilisés pour la révision du prix de la tonne de canne, ainsi qu’une étude approfondie sur l’économie, la gestion et l’organisation de la filière.

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Cette étude vise à contribuer à définir un nouveau modèle économique pour tous les acteurs du secteur, y compris les producteurs, les opérateurs et les transformateurs. Afin de ne pas retarder ces travaux importants, Région et Départements s’engagent à lancer ces opérations sans délai.

Enfin, le projet de protocole comprend également des engagements de la sucrerie Gardel, notamment la mise en place, avec le soutien de partenaires publics, de mécanismes d’incitation basés sur la valeur, inspirés du modèle réunionnais.

Un mécanisme qui propose une répartition des bénéfices excédentaires selon une formule préétablie avec un calendrier et une méthode bientôt proposée à tous les partenaires du secteur.


INFOS +

Rencontre des planteurs de Marie-Galante et de Guadeloupe

Une rencontre entre le collectif des planteurs de Marie-Galante et celui de Guadeloupe, à laquelle la population est conviée, est prévue demain soir (samedi 6 avril) à 18 heures dans la cour de la SICAMA à Grand-Bourg.

Les planteurs s’inscrivent dans une démarche commune pour exiger des mesures plus viables pour les acteurs de leur filière

Roméo Meynard, président de l’Union pour le Cannier et le Développement Agricole (UDCAG)La Sica du syndicat sucrier guadeloupéen qui soutient le mouvement des planteurs, explique les spécificités et la stratégie commune.

Les planteurs de Marie-Galante rejoignent les planteurs du Nord Basse-Terre et de la Grande-Terre. Il est normal que nous soyons présents avec eux. Les problèmes de la Grande-Terre et de la Basse-Terre sont presque les mêmes mais les problèmes de Marie-Galante sont plus énormes que les nôtres. Car tout ce qu’ils achètent, qui arrive en Guadeloupe et qui doivent d’abord prendre le transport routier puis prendre le transport maritime, fait que le coût de production d’1 tonne de canne est bien plus important pour eux que pour ceux qui sont en Guadeloupe. En plus de ça, suite aux dernières négociations de l’année dernière, ils reçoivent moins que les Guadeloupéens du continent, c’est une aberration

 
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