Entre deux selfies et autographes, Folarin Balogun a pris le temps de répondre aux questions de RMC Sport en marge du Kid’s tour organisé par l’AS Monaco à Villefranche-sur-Mer. L’attaquant américain, arrivé en Principauté pour 30 millions d’euros l’été dernier, avoue vivre une saison d’adaptation et annonce vouloir participer aux JO de Paris 2024 cet été.
Folarin Balogun, vous aviez l’air triste à Metz malgré la victoire monégasque (2-5) et votre doublé. Comment l’expliquer ?
Pas triste mais plutôt concentré et soulagé. Je pensais surtout à venir aider l’équipe. Bien sûr, après le match, j’étais ravi. Peut-être que mon visage ne le montrait pas, mais il y avait beaucoup de fierté.
Vous n’avez marqué qu’un seul but en Ligue 1 cette année, ce doublé doit vous faire un bien fou mentalement, non ?
Assez. C’est toujours important, en tant qu’attaquant, de ressentir la sensation de marquer. C’est quelque chose d’inexplicable. C’était bien de gagner comme ça. Se donner confiance pour les derniers matchs, c’est important.
Vous êtes dans la course à la qualification pour la Ligue des Champions, objectif annoncé en début de saison. Que représente pour vous ce concours ?
J’ai vu beaucoup de mes amis y jouer. Ils m’ont raconté leur expérience et les sensations que cela procure… C’est inimaginable ! J’aimerais être aligné sur le terrain avant le match et entendre l’hymne de la Ligue des Champions. C’est une motivation pour bien finir et y parvenir.
Comment abordez-vous le sprint final de cette saison ?
Nous sommes détendus et confiants. Nous savons que ce ne sera pas facile. Même le match à Metz, on n’y est pas allé en pensant que ce serait facile. Nous respectons tous nos adversaires, qu’ils soient européens ou qu’ils luttent pour le maintien. Nous savons que nous devons être à notre meilleur niveau pour avoir ce que nous voulons en fin de saison. *
Les jeux olympiques? Un rêve que je veux vivre dans ma carrière
Vous comptez dix points de plus que Rennes (8e), votre prochain adversaire (dimanche à 17h05). Est-ce une première balle d’arrêt dans ce sprint final ?
Nous arrivons à ce moment de la saison où chaque match peut vous donner confiance pour l’Europe ou, à l’inverse, gâcher vos chances. Il faut se concentrer et surtout penser à soi. Je pense que Rennes fait la même chose. Nous préparerons ce match de la même manière que les précédents.
Comment jugez-vous votre première saison à Monaco ?
C’était une période d’adaptation, à mon avis. J’ai évidemment de grandes attentes, comme vous. Il reste des matches et j’espère une issue positive à la fin du championnat. Quoi qu’il arrive, j’aurai beaucoup appris cette saison. Je suis heureux et cela fait partie du chemin pour atteindre mes objectifs à long terme.
Vous participerez sans doute à la Copa America qui se jouera cet été avec les Etats-Unis mais vous êtes dans la catégorie d’âge (joueurs nés au 1er janvier 2001) pour participer aux Jeux Olympiques. Est-ce un objectif ?
Oui bien sûr, représenter son pays aux Jeux Olympiques est un rêve. Je n’ai jamais joué la Copa America non plus et j’ai hâte d’y être aussi. Mais vous savez, je dois demander au club, car les JO vont empiéter sur la préparation physique de la saison prochaine. Le club me le fera savoir, mais c’est évidemment un rêve et quelque chose que je veux vivre dans ma carrière.
Soutenez-vous Arsenal, votre ancien club, dans la course au titre en Angleterre ?
Oui, je les soutiens, je discute encore avec plusieurs anciens coéquipiers. Quand je suis à Londres, nous mangeons parfois ensemble. Nous avons une bonne relation et je leur demande de me parler aussi de leurs expériences en Ligue des champions, et notamment du fait de l’avoir rejouée après si longtemps. C’est quelque chose qu’il faut apparemment vivre au moins une fois dans sa vie. J’ai hâte de découvrir ça et ce serait génial si c’était bientôt avec Monaco.
