La BCF Arena a vécu la soirée la plus tendue de son histoire

La BCF Arena a vécu la soirée la plus tendue de son histoire
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« Dix, neuf, huit, sept,… » Le compte à rebours pour la demi-finale des barrages de Ligue nationale est lancé. A 22h36, la sirène retentit. La jubilation envahit la BCF Arena. Des verres à bière et des confettis volent dans le kop. Les supporters s’enlacent et commencent à scander un assourdissant « On est en demi-finale, on est en demi-finale, on est, on est, on est en demi-finale ! Les supporters acclament leurs héros qui viennent d’éliminer Lugano (4-2, 4-3 dans la série) au terme d’un quart de finale qui a tenu toutes ses promesses.

Les joueurs, certains en état de transe, font le tour de la patinoire pour saluer les supporters et célébrer. Ces scènes de joie intense démontrent à quel point cette qualification était un soulagement pour ne pas revivre un cuisant échec sportif. Et ce n’est pas le président du club Hubert Waeber qui dira le contraire, lui qui a frénétiquement félicité et remercié tous les joueurs à leur retour aux vestiaires.

L’intensité de cette joie n’avait d’égale que la tension qui a précédé pendant 48 heures la défaite lors de l’acte VI à Lugano. Le public comme les joueurs redoutaient cette rencontre décisive. “Ces deux jours sont passés si lentement parce que vous ruminiez et réfléchissiez à tous les scénarios possibles”, raconte le capitaine Julien Sprunger. Tout est devenu plus facile lorsque le match a commencé.

Les fans ne peuvent pas en dire autant. Même s’ils ont créé une ambiance enflammée tout au long de la rencontre, la tension était palpable. «Nous étions meilleurs sur la glace que dans les tribunes», glisse Andrei Bykov. Si j’étais spectateur, je serais rentré chez moi à cause du stress.

Sur la glace, la tension se faisait aussi sentir. Et l’ouverture du score de Killian Mottet (18e, 1-0) a libéré les Dragons. Ils ont ensuite couru en tête jusqu’à la fin de la rencontre, sans toutefois parvenir à distancer les vaillants Bianconeri. Ce qui rendait l’atmosphère encore plus irrespirable.

Les 9 095 spectateurs ont vécu de nombreux moments d’angoisse. Notamment lors des deux réductions chez l’enseigne de Lugano. Mais la nervosité atteint son paroxysme lorsque Benoît Jecker écope d’une double pénalité à 7 minutes de la fin du match. « À ce moment-là, je me suis dit qu’on était en difficulté, reconnaît l’entraîneur Christian Dubé.

Grâce à une patinoire qui célébrait chaque tir bloqué et chaque dégagement comme un but, Gottéron a tenu bon. Jusqu’à la relève tant attendue qui s’est emparée de la BCF Arena à 22h28, lorsque Christoph Bertschy (59e, 4-2) a clôturé l’affaire dans la cage vide. À ce moment-là, tout le monde a compris que la qualification était dans sa poche. Que les minutes qui suivraient allaient être délicieuses.

«C’était la rencontre la plus stressante de ma carrière d’entraîneur», souligne Christian Dubé. Car il y avait un risque d’élimination prématurée qui aurait été une grosse déception. Toute la pression était sur nos épaules.

Les Dragons les avaient assez solides. De quoi créer un déclencheur pour la suite des play-offs ? Réponse lundi (20 heures) à Fribourg, pour l’acte I de la demi-finale face à un adversaire encore à déterminer entre Lausanne, Zoug et Berne.

 
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