Le serpent de mer de Cannes est sur le point de se mordre la queue. Après des années de rumeurs, de discussions et de revirements, la fusion de deux des plus grands clubs du volley français semble enfin en marche. Mercredi soir, au bien nommé Palais des Victoires, sous l’égide de la mairie de Cannes et en présence de l’emblématique Anny Courtade, les dirigeants du club féminin du Racing et les patrons de l’entité masculine de l’Association Sportive ont lancé le fondements d’une fusion, inévitable, sportivement et financièrement pour une ville de 70 000 habitants.
Dans un communiqué, les deux entités, largement subventionnées par la commune dirigée par David Lisnard depuis une décennie, ont indiqué viser à moyen terme le passage à une SAS (société par actions simplifiée), majoritairement contrôlée par une holding unique. Cette synergie, qui va dans le sens de l’histoire, devrait permettre de mieux coordonner les différents secteurs du nouveau club, d’un point de vue financier, administratif, marketing et sportif. Une nouvelle entité où les grands vétérans Pierre Pujol et Victoria Ravva devraient trouver leur place, compte tenu de leur attachement à leurs clubs respectifs.
Le calendrier fixé par la mairie prévoit la création pour deux ans d’un comité de pilotage à partir du mois de septembre, qui sera composé de membres des deux conseils d’administration, de la municipalité et de représentants de Craig Carracer, actionnaire majoritaire de la nouvelle holding. entreprise. L’homme d’affaires australien, qui a déjà relancé l’AS Cannes actuellement en course pour un retour en SpikeLigue, est également président de la Fédération australienne de volley-ball.
