Les travaux d’Hercule de Caroline Delley au NUC

Les travaux d’Hercule de Caroline Delley au NUC
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Encore un petit effort et le NUC est en finale ! Les volleyeurs du club neuchâtelois reçoivent Lugano, à 19h30 mercredi à La Riveraine, en demi-finale des barrages de la Ligue A. Les joueuses de Lauren Bertolacci mènent 2-0 dans une série au meilleur des cinq. Il leur manque donc une victoire pour défendre leur titre de champion de Suisse. Chaque chose en son temps, mais une qualification pour la finale ce mercredi allégerait un calendrier très chargé.

Il faut dire que les moments chauds s’enchaînent à un rythme effréné pour les filles du NUC. Sacrés vice-champions d’Europe une semaine plus tôt, ils ont encore deux trophées à défendre cette saison: leur titre de champion de Suisse et la Coupe de Suisse, dont ils disputeront la finale le 6 avril à Winterthour, toujours contre Lugano. La charge de travail devient lourde, sans compter la fatigue provoquée par les longs déplacements répétés. Des mois de folie que nous devons endurer. Le cas de Caroline Delley est sans doute le plus marquant. Contrairement aux attaquants américains par exemple, la Neuchâteloise de 18 ans n’a pas de statut professionnel, mais elle assume les mêmes responsabilités de départ que ces mercenaires, au poste très particulier de libéro. Son emploi du temps est chargé : elle doit concilier sport d’élite et études secondaires, avec une échéance importante qui l’attend, puisqu’elle doit réussir son baccalauréat. Il faut gérer le stress : « C’est une pression qui vient de partout en fait, du volley, de l’école, sans parler de la pression que je me mets », explique Caroline Delley. “C’est difficile de rester stoïque face à tout ça.”

 
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