Le duel de bas de tableau a tenu ses promesses avec du jeu, des essais, du suspens et de l’engagement, beaucoup d’engagement.
Les hauts
Loïc Godener
titularisé numéro huit, il a une nouvelle fois fait office de leader pour entraîner dans son sillage tout le peloton oyonnaxien, récompensé par un premier essai après une touche de penalty, mais aussi pour inscrire le deuxième essai aindinois. Libéré peu avant la pause pour un protocole commotion cérébrale, le troisième ligne reviendrait encore plus déterminé en seconde période.
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Gavin Stark
Il a travaillé beaucoup et efficacement en défense, mais, comme d’habitude, il a également excellé en attaque sur des courses serrées. Celle réalisée en début de match, sur ballon de récupération, a échoué 80 mètres plus loin, à proximité de la ligne catalane. Deux minutes plus tard, Oyonnax profitait de ce retour dans la zone de but pour inscrire son premier essai.
Alistair Crossdale
Il renverse la situation après 53 minutes de jeu, alors qu’Oyonnax menait 14 à 8. Lancé par Acebes, l’ailier catalan a slalomé à travers la défense d’Oyonnax, sur une quarantaine de mètres, pour se glisser sous les perches record de l’essai de bascule. Il aurait pu doubler la mise un peu plus tard s’il n’avait pas relâché le ballon dans l’en-but au moment d’inscrire l’essai dans le corner.
Joaquín Oviedo
Il s’est retrouvé à l’avant-garde de la lutte dans le duel âpre avec les Oyomen. Il a beaucoup taclé, beaucoup chargé. Son dynamisme et son engagement ont fait des émules dans les rangs catalans.
Les flops
Jake McIntyre
Il aurait pu épargner à son équipe le suspense des dix dernières minutes. A deux reprises il s’est retrouvé face aux poteaux, à deux reprises il a raté le cadre. Son jeu au pied n’a pas été plus efficace sur un penalty sifflé en faveur des Catalans dans leur camp et qui leur a donné une avance de quelques mètres seulement. Pour sa défense, il a dû s’occuper seul du jeu au pied tout au long de la seconde période, après le départ de Tommaso Allan pour cause de blessure.
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Du côté d’Oyonnax, le flop est collectif. Avec dix-huit penaltys sifflés contre les Oyomen (trois fois plus que contre les Catalans), il y a de quoi partager. Dans cette indiscipline collective qui a pesé sur son jeu, Oyonnax a pu cibler sa mêlée, sanctionnée à cinq reprises pour le même motif « faisant basculer sur l’épaule de l’adversaire ». Cette faute a également donné lieu à un carton jaune qui n’a pas été sans conséquence sur la balance du match.
