Formé à l’OL et passé par Nice, où il a insulté l’ASSE, Anthony Mounier a vécu son transfert annulé à Saint-Etienne en 2016-17 comme un tournant dans sa carrière.
Huit ans plus tard, le souvenir du très court passage d’Anthony Mounier à Saint-Etienne fait sourire. Mais à l’époque, les choses ont failli devenir incontrôlables ! Le 27 janvier 2017, la direction de l’ASSE annonce l’arrivée de l’ailier en prêt. Les supporters ont immédiatement fait connaître leur désapprobation, Mounier ayant été formé à Lyon et, surtout, ayant eu des propos malheureux (« Les Verts, on les baise… ») après une victoire de Nice au Chaudron. Des banderoles sont accrochées aux portes de L’Etrat et les ultras tentent de pénétrer sur le terrain lors d’un match à Toulouse. Pour éviter le pire, les dirigeants ont préféré rompre le prêt trois jours plus tard, soit le 30 janvier. Interviewé par L’Equipe, Anthony Mounier révèle qu’il y a eu un avant et un après, pour lui, dans sa carrière…
“A partir de là, je suis un peu sur le déclin”
« Le moment qui a changé ma carrière ? Le non-transfert à Saint-Étienne parce que, à partir de là, j’étais un peu en déclin. Je me retrouve dans l’urgence à l’Atalanta où je joue peu, alors que le projet des Verts était intéressant. Je ne me sentais pas forcément seule car j’étais très très bien entourée. Et le club de Saint-Étienne a été très bien avec moi. En plus, j’ai rebondi juste derrière (à Bergame). J’ai vite tourné la page et suis vite passée à autre chose. C’était plus difficile pour mes proches de traverser cette situation. J’ai de la famille à Valence, non loin de là, une région où ils sont aussi partisans des Verts. Ce n’était pas facile pour eux de lire ce qui se passait sur Internet, les menaces… Je leur ai dit d’arrêter de lire tout ce qui se disait. »
Anthony Mounier ou la preuve que les joueurs professionnels doivent toujours faire preuve de retenue dans leurs propos, au risque de se prendre un retour de bâton dans la tête…
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