Lucas Perri, gardien de l’OL (Photo de Thibaud MORITZ / AFP)
Auteur de six arrêts samedi soir face à Montpellier, Lucas Perri a maintenu son équipe en vie. Cela permet à l’OL de remporter les trois points.
Il y avait bien un hommage logique du Virage Nord à Anthony Lopésmais samedi soir, un des grands messieurs de cette OL-Montpellier (1-0) était Lucas Perri. Désormais débarrassé de l’ombre de son ancien concurrent, le gardien brésilien a brillé. Ce n’est pas forcément ce à quoi on s’attendait avec l’arrivée de la lanterne rouge, mais il fallait que Perri se montre à son avantage pour voir l’équipe lyonnaise entretenir un espoir de victoire. Le scénario a suivi le bon schéma avec ce csc montpelliérain dans le temps additionnel, de quoi redonner le sourire au Brésilien. “Nous n’avons pas bien joué ce (samedi) soir, mais nous avons réussi à gagner et c’est ce dont nous nous souviendrons”a-t-il déclaré en français aux journalistes.
Sauvé par le barreau et le VAR
Jamais l’OL n’aurait pu marquer ces trois points sans un minimum de talent de Lucas Perri et un peu de chance aussi. Assez fâché à un quart d’heure de la fin après l’improbable échec de Fayadl’ancien portier de Botafogo avait tout fait pour maintenir son peuple à flot. La barre (3e) puis le VAR (53e) avaient empêché Jordan Ferri pour tromper Perri mais ce dernier ne devait rien à la chance en claquant de la tête à bout portant Maksimovitch (4e) ou un coup franc de Khazri. Après le match, Lucas Perri a préféré jouer modestement, se félicitant avant tout “pour avoir aidé l’équipe avec mes arrêts.” Plus qu’un jeu au pied, n’est-ce pas finalement l’objectif premier d’un gardien ?