Lors du dernier conseil municipal de la ville de Bordeaux, Philippe Poutou a pris le - de critiquer la gestion du dossier du club des Girondins de Bordeaux par la mairie et son soutien à deux vitesses.
Le contexte actuel aux Girondins de Bordeaux n’est pas vraiment favorable aux critiques positives. Le sportif est une bulle qui permet d’oublier les énormes problèmes auxquels le club est confronté. En parallèle d’un 32e de finale de gala de Coupe de France face au Stade Rennais, la mairie de Bordeaux continue d’évoquer la stratégie à mettre en place pour aider le club à ne pas sombrer plus bas qu’il ne l’est. Déjà. Une stratégie critiquée par Philippe Poutou lors du dernier conseil municipal. L’élu du NPA ne comprend pas le laxisme de la politique de la mairie et de la métropole bordelaise.
“Cela nous paraît scandaleux”
« Nous pensons à la centaine de personnes qui ont été licenciées. Avez-vous vu les énormes salaires des joueurs de Ligue 2 ? Ce sont encore des chiffres. Comment la collectivité a-t-elle perçu ce club qu’elle était censée aider et qui ne pouvait pas payer le loyer du stade ? Il y avait de l’argent et cela nous paraît scandaleux. Cela pose le problème d’un regard plus critique sur ce qui a été fait, mais aussi de la remise en cause de la politique menée dans cette assemblée. Nous devons discuter de solutions plus rigoureuses que celles qui ont été appliquées jusqu’à présent. », a déclaré Philippe Poutou lors du dernier conseil municipal de la ville de Bordeaux. L’élu du NPA remet largement en question la position de la mairie dans la chute des Girondins. Il avait déjà confié une grande responsabilité à la communauté et à la métropole dans la situation actuelle du club lors de la séance du conseil métropolitain du 6 décembre dernier.
Sa position n’a pas changé depuis. Philippe Poutou pense notamment aux nombreux salariés des Girondins de Bordeaux qui ont récemment perdu leur emploi après un important plan social. Ils sont 86 à partir. L’ancien candidat aux dernières élections présidentielles voit aussi qu’au final, c’est le contribuable qui paiera davantage d’impôts locaux pour limiter les dégâts de la gestion catastrophique de Gérard Lopez.
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