Annoncés à l’OL, deux joueurs s’en vont déjà

Vainqueurs de la Copa Libertadores avec Botafogo, Thiago Almada et Luiz Henrique vont poursuivre leur carrière à l’Olympique Lyonnais. C’est du moins l’accord discuté avec le patron d’Eagle Football, John Textor. Mais les deux Sud-Américains ne sont plus aussi sûrs de vouloir débarquer chez les Gones.

Pour l’Olympique Lyonnais, le sacre de Botafogo en Copa Libertadores représente une bonne nouvelle sur le plan sportif et financier. L’argent récolté par la holding de John Textor permettra également de renflouer les caisses du club rhodanien. Et les joueurs susceptibles de quitter le Brésil pour Lyon arriveront avec le sourire et pleins de confiance. Outre le défenseur central Adryelson et l’ailier Jeffinho, uniquement prêtés par l’équipe de Ligue 1 à Botafogo, Thiago Almada et Luiz Henrique devaient effectuer le même déplacement cet hiver.

Le milieu de terrain argentin et l’ailier ayant joué au Betis Séville avaient rejoint la galaxie de l’Aigle Football avec l’Olympique Lyonnais comme destination finale. C’est du moins l’accord discuté avec le patron John Textor. Mais selon le journal L’Equipe, leur avenir n’est plus aussi sûr. Après la finale remportée face à l’Atlético Mineiro (3-1), samedi, Thiago Almada s’est contenté d’une réponse évasive sur son avenir. L’international argentin préfère « se concentrer sur les deux derniers matches pour remporter le titre » en championnat. Ce n’est pas vraiment la déclaration d’un joueur enthousiaste à l’idée de signer à l’Olympique Lyonnais.

Textor leur donne le choix

On peut penser que son coéquipier Luiz Henrique n’est pas non plus pressé de débarquer en France puisque John Textor lui laisse le choix. ” Chez Eagle, les joueurs prennent leurs décisionsa réagi l’Américain. Il est évident que les grands clubs européens le veulent. Mais il se réveillera peut-être demain et réalisera que Botafogo est un endroit spécial. La décision lui appartient. » Dans la mesure où l’Olympique Lyonnais doit vendre et dégraisser, un refus des deux Sud-Américains ne serait pas forcément vécu comme un coup dur.