les leçons du maintien que l’on peut tirer après la défaite sur le sol stéphanois

les leçons du maintien que l’on peut tirer après la défaite sur le sol stéphanois
les leçons du maintien que l’on peut tirer après la défaite sur le sol stéphanois

Battu à Saint-Étienne (1-0) en jouant, Montpellier doit-il changer de style pour être plus efficace ?

Gagner moche. C’est le titre d’un livre écrit par l’ancien joueur de tennis américain Brad Gilbert que l’on peut traduire en français par « Gagner salement ». On ne va pas mettre la victoire de Saint-Étienne contre Montpellier (1-0) dans cette catégorie mais quand on joue le maintien, selon la formule établie, « l’important, ce sont les trois points ».

Et les Stéphanois, qui savent depuis le début de la saison qu’ils vont se battre pour conserver leur place en Ligue 1, l’ont bien compris. Et leur entraîneur, l’ancien entraîneur de Montpellier, Olivier Dall’Oglio, l’a accepté. Lui, plutôt adepte du jeu vers l’avant, a visiblement revu ses ambitions, sûrement freinées par le début de saison de ses hommes et notamment une lourde défaite à Nice (8-0).

L’ASSE s’est donc imposée, samedi soir, à domicile, contre le MHSC, avec seulement 33% de possession du ballon et en jouant la contre-attaque, profitant d’une des seules mauvaises absences pour marquer. “On a vu l’engouement, personne n’a voulu céder, ce qui était logique, avec des erreurs techniques des deux côtés”fit remarquer ODO.

Dans ce contexte, Montpellier avait le ballon, multipliait les actions mais pas les occasions franches (0,96 ). D’où la frustration logique après le match de ne pas avoir ramené au moins un point de Geoffroy-Guichard, surtout face à une équipe en lice pour le maintien. Et le fait d’avoir pris une leçon de réalisme, qui compte avant tout, quand on veut rester en Ligue 1.

Dix-huit matches de suite avec un but encaissé

Montpellier n’était pas préparé à disputer ce championnat mais les joueurs semblent l’avoir compris. Difficile de s’interroger sur leur état d’esprit samedi à Saint-Étienne, contrairement à de nombreux matches du début de saison. Ils ont tout simplement manqué d’habileté devant le but et n’ont pas réussi à garder leur cage inviolée pendant dix-huit matches consécutifs. Il devient difficile de gagner quand on en concède toujours au moins un.

Depuis l’arrivée de Jean-Louis Gasset, le MHSC est moins perméable mais on peut se demander s’il ne faut pas être moins joueur ? Faut-il être plus compact et se concentrer davantage sur la contre-attaque comme l’a fait Saint-Étienne ? Montpellier a-t-il les joueurs pour évoluer ainsi sachant que Téji Savanier, leur meneur de jeu, est plus à l’aise quand son équipe a le ballon ? Ce sont les questions sur lesquelles Jean-Louis Gasset, l’entraîneur de Montpellier, doit travailler.

Sachant que les prochains adversaires sont des équipes de haut de tableau (Lille, Lens, Nice) et qu’ils aiment avoir le ballon. Mais possession ou pas, le plus important reste le réalisme. “L’efficacité ne s’achète pas dans le football”a souligné le coach héraultais mais ce serait bien de le démontrer.

Le contenu est intéressant

D’autant que le contenu était intéressant et que la progression dans le jeu est indéniable. “Je suis ici depuis un mois, mais c’est vrai que quand je vois mon équipe jouer comme ça, je me dis qu’elle ne méritait pas ça.” » a déclaré l’entraîneur désespéré après le match.

Mais Montpellier dernier, à trois points du barragiste Nantes et de l’avant-dernier Angers, n’a déjà plus de temps. Il faut gagner, même ” laid “.

 
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