Le temps de jeu très court de Renato Sanches (27 ans) à Benfica, où il est prêté avec option d’achat par le PSG, fait bondir un ancien manager du club lisboète qui attaque Paris.
Le retour de Renato Sanches (27 ans) dans son club formateur n’est, pour l’instant, pas une véritable réussite. Prêté avec option d’achat depuis l’été dernier par le PSG, le milieu de terrain n’a disputé que huit matchs, dont deux en tant que titulaire. Ce temps de jeu famélique et sa fragilité physique (il a connu un problème aux ischio-jambiers), agace beaucoup Gaspar Ramos, ancien vice-président du club qui s’en prend au manque de considération du PSG. Dans un entretien à Antena 1, il a déploré les échecs similaires rencontrés par deux autres joueurs parisiens prêtés à Benfica ces dernières saisons, Juan Bernat et Julian Draxler.
“Benfica ne peut pas être soumis à ces situations”
“Ils nous les lancent ici pour évaluer s’ils peuvent leur être utiles à l’avenir, et Benfica ne peut pas être soumis à ces situations”, a-t-il déploré dans ses propos rapportés par la presse portugaise. « Outre les aspects financiers, qui sont, dans cette situation, secondaires, il y a avant tout l’aspect sportif. Quand on fait ce recrutement, le but est de renforcer l’équipe pour gagner, car c’est l’objectif principal de l’équipe, gagner.
Gaspar Ramos s’étonne également de la décision des dirigeants en place de valider ce type d’accord. « On a observé avec peu d’attention ce problème, ces décisions qui ont été prises pour une raison ou une autre même si je ne crois pas qu’il y ait une quelconque servitude envers le PSG. Les intérêts de Benfica sont avant tout. tout et les gens qui dirigent Benfica doivent toujours prendre en considération avant tout les intérêts de Benfica.
Une chose est sûre pour lui, Benfica ne levera pas l’option d’achat sur l’international portugais. “Il n’en est pas question, ce serait une pure folie”, dit-il. “Il ne me vient pas à l’esprit, en tant que fan de Benfica et en tant que personne, que celui qui dirige le club en ce moment prendrait une telle décision, cela ne me vient pas à l’esprit.”