Sur TV7, l’économiste Christophe Lepetita évoqué la poursuite du redressement judiciaire des Girondins de Bordeaux.
« Ce n’est pas une surprise. Cela ne veut pas dire que tout va bien et pour le mieux dans le meilleur des mondes, il reste encore beaucoup d’incertitudes et beaucoup de choses, d’obstacles à surmonter pour les Girondins de Bordeaux. Mais en tout cas, depuis quelques mois au moins, la continuité est possible. Il faudra donc désormais évaluer définitivement le passif du club pour pouvoir négocier individuellement, avec chaque créancier, pour réduire ce passif, et pouvoir ensuite imaginer un plan de continuation. »
À combien s’élève cette responsabilité et que se passe-t-il ensuite ?
« C’est un peu une question, de savoir précisément le montant de ce passif. On parle de plusieurs dizaines de millions d’euros. Dans ces sommes, une partie est due à l’actionnaire lui-même car il y a des comptes courants d’actionnaires, avec des clauses de retour à meilleure fortune. Il a indiqué qu’il y renonçait, et on attendra de voir si c’est effectivement le cas. Mais il y a aussi de l’argent qui est dû à des prestataires et fournisseurs locaux qui contribuent à l’activité des Girondins de Bordeaux, en fournissant un certain nombre de services. Ces prestataires et fournisseurs locaux, l’argent qui leur est dû est probablement relativement important en fonction de la taille de ces entreprises. Malheureusement pour elles, elles pourront peut-être en récupérer une partie, et les négociations qui vont s’ouvrir permettront de savoir qui est prêt à rogner sur l’argent qui leur est dû, et dans quelles proportions. »
Girondins4Ever Transcription
