les rugbymen de l’équipe drapeau UAG en mode séduction

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les rugbymen de l’équipe drapeau UAG en mode séduction

l’essentiel
L’équipe 1 de l’UAG prend la tête de son groupe à la pause. Les résultats sont excellents et le style, avec un jeu rythmé et vif, plaît au public.

Onze victoires en treize matches : les chiffres parlent pour l’équipe 1 de l’UAG. Pas étonnant dans ces conditions que Jérémie Raffanel ; le dirigeant, bien que peu enclin à l’autosatisfaction, dresse un bilan « très positif » de cette première phase. Mais il ne s’en tient pas aux résultats comptables et détaille son appréciation.

« L’état d’esprit est très bon, les joueurs sont impliqués, la compétition amène à l’émulation et on a réussi à voir ce qu’on voulait mettre en place : un jeu aéré, basé sur la vitesse, avec le moins de collisions possible. C’est aussi le jeu que notre équipe nous permet.

Une manière délicate de souligner que la meute UAG n’est pas composée de Golgoths, mais plutôt d’éléments qui possèdent trois poumons. Le banc a souvent été décisif : Jérémie Raffanel, Sylvain Dupuy et Julien Régnier ont utilisé 34 joueurs à mi-championnat, sans que les titulaires ou finisseurs (merci Galthié) ne réduisent la performance. Alors, dans ce jeu de déplacement à haut risque (ballon glissé, passes en un seul geste ou corps à corps), il y a forcément du déchet.

Un jeu qui fait vibrer

« C’est un risque que nous assumons », coupe court le dirigeant. Le public ne leur en veut pas, il apprécie les reprises de Clément Gau, Calvin Gomes ou Teddy Goze. Autre point positif : le recrutement. “Je ne pense pas que nous nous soyons trop trompés.”

Jérémie Raffanel, comme la plupart des entraîneurs, n’aime pas mettre en avant tel ou tel joueur. Il a à cœur la cohésion du groupe, la star c’est le collectif. Mais Bilal Dikhal réalise un début de saison fort et renforce l’axe droit, Thomas Breton n’est plus le seul à porter la charge, Sandrik Maciotta pousse les charges comme un fou.

“Il se sauve à l’entraînement, mais dimanche, rien à dire sur sa performance.” Maelik Canda performé, Benjamin Malignon sort des jeux XXL, Théo Aussibal reste un scratcheur aux bras d’acier, Charly Goze est le Ramos local et fait chauffer la calculatrice, Simon Gély met de la vitesse dans l’éjection, Quentin Lourmières anime le jeu au près, Kevin Girou est précieux dans la gestion des pieds et l’alternance, etc.

Le groupe récupérera des blessés comme Alexandre Alibert, Elie Servat, Nico Adell. Cela risque de prendre plus de - pour Victor Renaud (entorse acromio-claviculaire).

« Mais ils sont un peu fatigués. On le voit aussi dans les équipes que nous affrontons. La trêve de 10 jours va leur permettre de recharger les batteries », concède Jérémie Raffanel. Tout le monde se dirige vers le réveillon du Nouvel An avec un programme d’entraînement physique individuel. Mais il existe encore des séances plus ludiques (jeux de fitness). Leur meilleur match est peut-être celui de Blagnac (une des deux défaites toutefois avec celle de Mazamet).

Le staff du Stade Toulousain était dans les tribunes : la rumeur court qu’ils ont passé un très bon moment. Sauts, déchargements, relances… L’UAG a récité sa gamme « à la toulousaine » (tout bien considéré bien sûr) : la victoire amène le public au stade, mais le beau jeu aussi. Et la seconde mi-- contre Grenade a terminé l’année civile en beauté.

 
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