“C’est là qu’on mesure l’intensité du Top 14”

Nous vous avons quitté à Vannes avec un choc assez impressionnant. Comment vas-tu ?

Au début, j’avais un peu le vertige et je me sentais un peu étrange, mais maintenant tout va bien. J’ai repris l’entraînement et je suis très content de pouvoir reprendre avec le groupe car c’était un peu long. Surtout, au début, on ne peut pas faire grand chose et j’ai seulement commencé par un peu de vélo puis un peu de course à pied, mais ça m’a aussi permis de me régénérer. Ça aussi, ça fait du bien.

Avez-vous déjà vécu un tel choc ?

Je viens de vivre mes deux premières commotions cérébrales, à Clermont puis à Vannes. Je n’avais jamais vécu ça. C’est vrai que ça fait un peu bizarre. C’est là qu’on peut peut-être mesurer l’intensité du Top 14. Je n’ai pas eu de chance, mais depuis, j’ai beaucoup travaillé mon cou pour éviter ça. Si on travaille le cou, la tête bouge moins lors des collisions.

Tout est allé très vite pour vous depuis votre arrivée à l’UBB. Vous attendiez-vous à jouer autant en découvrant le Top 14 ?

Le but était de venir jouer. Je ne pensais pas avoir autant d’opportunités dès le départ, mais je suis très content. J’essaie de continuer.

Comment avez-vous vécu votre convocation avec le XV de France en novembre ?

J’étais aussi un peu surpris, mais j’étais très heureux de monter à Marcoussis et de vivre cette aventure. C’était court, ce n’était que deux jours, mais j’étais quand même très heureux d’être là et de pouvoir découvrir ce groupe. J’étais déjà venu à Marcoussis pour des stages avec France 7, mais c’est vrai que c’était très drôle d’être là avec le groupe XV de France.

Comment abordez-vous ce match à Castres ?

Nous venons de réaliser de bons résultats en Champions Cup et nous sommes sur une bonne dynamique, mais nous savons qu’il faut se méfier de cette grande équipe castrienne qui est très dense, qui n’a plus été battue à domicile depuis longtemps. Il faudra remettre une copie parfaite, notamment en termes de discipline. Les Castrais ont un gros peloton, donc le départ sera forcément important. Nous savons que nous serons attendus.

Lors de vos premiers mois en top 14, quelle est la plus grande différence que vous avez constatée par rapport à vos saisons à Biarritz ?

Par rapport à Biarritz, c’était avant tout l’intensité et la rapidité du jeu. J’ai pu mesurer que le nombre de tâches à accomplir était bien plus important. Nous avons également dû nous adapter à la répétition des tâches.

Avez-vous l’impression que le jeu UBB vous convient parfaitement ?

C’est vrai que quand il y a des espaces, j’aime courir avec le ballon (rires). C’est sûr que ça aide beaucoup d’être dans cette équipe de l’UBB, qui arrive à mettre en place de longues séquences offensives et forcément des espaces s’ouvrent.

Dans quel secteur avez-vous encore des marges de progression ?

J’ai commencé le rugby un peu tard, donc je pense pouvoir progresser dans tous les domaines, notamment sur les fondamentaux, le positionnement, tout ce qui est technique aussi. Je cherche à progresser dans tous les domaines car je sais que j’ai encore beaucoup à apprendre.