De retour dans la bagarre de l’équipe de France lors de cette tournée, Antoine Dupont s’est fait voler la vedette par certains de ses coéquipiers. Mais ce n’est pas pour déplaire au demi de mêlée qui, malgré sa médiatisation ultra-médiatisée, n’est pas du genre à lui couper l’herbe sous le pied au moment de débriefer les performances des Bleus.
Antoine Dupont : un leader qui brille autrement
Cet automne, on a davantage parlé des performances de Louis Bielle-Biarrey, Thomas Ramos ou encore Paul Boudehent, que de celles du joueur du Stade Toulousain. Et à juste titre. L’ailier de l’UBB a brillé en attaque. Le troisième ligne rochelais était présent dans la lutte. Alors que l’habituel arrière toulousain a fait plus que dépanner lors de l’ouverture.
Mais n’allez pas croire que Dupont se tourne les pouces. Ce n’est pas le type de maison. Depuis son passage à France 7, le numéro 9 a repris le goût des duels. Et cela ne gêne en rien le port du cuir. Midol nous raconte ainsi qu’il a avancé de 109 mètres ballon en main.
XV de France. “C’est presque du génie”, pourquoi Thomas Ramos est-il bien plus qu’un “remplaçant” lors de l’ouverture du match ?Et ce n’est pas tout. Puisqu’il compte pas moins de neuf défenseurs battus à son actif, soit autant que LBB. Alors oui, il n’a peut-être pas traversé le terrain à 35 km/h, mais le toulousain pèse toujours autant sur les défenses. Que ce soit à la main, où il attire les défenseurs et ouvre les portes à ses coéquipiers. Seulement au pied. Outre ses deux passes décisives lors du match contre le Japon pour les réalisations de Mauvaka et Gros, il a utilisé sa précision et la longueur de son tir savate comme il sait si bien le faire.
Le Midi Olympique note que Dupont a botté douze fois contre le Japon puis contre la Nouvelle-Zélande. Soit pour donner un répit aux siens, soit pour amener le danger dans le camp adverse. Et en même temps, soulage son ouvreur. Qui a su se concentrer pour jouer le jeu avec brio.
Comment Dupont a pu semer la panique dans les lignes argentines
Finalement, et malgré une forte attention des défenseurs adverses envers sa personne, Antoine Dupont continue de se comporter comme Antoine Dupont. Sa simple présence suffit à elle-même semer le doute dans l’esprit de ceux qui voudraient l’empêcher de briller. Une charge mentale et physique qui peut finir par peser sur leurs performances en fin de match.
S’il s’est un peu mis à l’écart au profit de ses coéquipiers au travers de l’évolution de son jeu et de ses responsabilités, il n’en reste pas moins une menace pour toute défense. Ce vendredi soir, face à la ruée défensive des Pumason pourrait très bien le voir jouer les bords comme il sait si bien le faire. Et semer la zizanie dans les lignes argentines.
Notamment face à Tomas Albornoz, l’ouvreur des Pumas, qui n’est pas connu pour sa défense. Nul doute que son coéquipier au Stade Toulousain Juan Cruz Mallia, excellent contre l’Irlande la semaine dernièreaura eu la bonne idée de rencontrer ses coéquipiers sur les différentes tours que possède le Tricolore.