Quatre défaites consécutives, un rachat en cours, deux joueurs licenciés, un capitaine suspendu… La pression monte à l’ASBH qui doit s’imposer face à Soyaux Angoulême pour se remettre sur les rails positivement.
La pression monte du côté de Béziers qui reçoit Soyaux Angoulême ce vendredi au stade Raoul-Barrière. Pas seulement sur le terrain, où s’ils veulent se remettre dans la course vers les sommets, les Biterrois auraient tout intérêt à renouer avec le succès après quatre matches sans victoire. En coulisses aussi, la pression se fait sentir. Même si les joueurs et le staff ne cessent de répéter que l’extra-sportif ne les intéresse pas, ils sont nombreux à se poser des questions sur le rachat du club.
Si elle est finalement efficace, pour le moment, la nouvelle ne circule pas vraiment dans les allées du stade Raoul-Barrière. Les modalités de ce rachat, les repreneurs, leurs motivations, leurs ambitions, leurs projets…
Hormis les proches de Robert Ménard, le maire, qui était au centre de la transaction, ils ne sont pas nombreux à savoir à quelle sauce sera mis leur club. Peut-être en sauront-ils un peu plus dans les jours à venir… L’annonce officielle Les modalités du rachat seront révélées à la presse jeudi 7 novembre en fin d’après-midi.
Des faits qui impactent inconsciemment le club
Les accusations de violences conjugales touchant Taleta Tupuola et Hans Nkinsi, tous deux écartés par la direction du club, sont également au centre des débats. Qu’on le veuille ou non, les faits ont un impact inconscient sur la vie du groupe.
En dehors et sur le terrain, les deux joueurs sont des figures clés de l’équipe. Bref, même si la vanne n’a pas encore sauté, Béziers doit gérer une certaine pression.
Avec un premier cap à franchir, ce vendredi, au stade Raoul-Barrière, face à une équipe de Soyaux Angoulême qui a pris l’habitude, cette saison, de ne pas voyager à vide : en quatre déplacements, les Charentais n’ont pas perdu. Ils ont gagné à Aurillac, Nice, Dax et ont fait match nul à Colomiers. De quoi se méfier.
Absent dans le groupe
D’autant que Béziers doit encore revoir sa copie en termes d’effectif. Aux absences de Taleta Tupuola et Hans N’kinsi, il faut ajouter celle du capitaine Clément Ancély qui a écopé d’un carton rouge à Oyonnax le week-end dernier : « Blessures, cartons… Il fait partie de n’importe quel groupe. Il faut quand même avancer et nous alignons aujourd’hui une équipe de haut niveau », assure David Irazoki, l’entraîneur des trois-quarts de Béziers.
« Soyaux Angoulême est effectivement dans une phase très positive, continue-t-il. En termes de statistiques, c’est la première équipe en termes de matchs gagnés à l’extérieur. C’est un grand défi qui nous attend. Après quatre défaites, nous avons un autre gros test. Ce sera à nous de nous battre du début à la fin et d’obtenir un résultat.
Battre Angoulême et enchaîner le week-end suivant avec l’arrivée de Dax au stade Raoul-Barrière permettrait à l’ASBH de repartir de l’avant. Sinon, cela pourrait, en revanche, lui donner une vilaine migraine. : « Si on passe ces deux matches, on reviendra et on sera dans une phase positive. C’est important», confirme le sélectionneur. Avec, en vue, un succès qui rassurerait Raoul-Barrière et ferait baisser la pression ambiante.
