L’année 2024 pour Vincent Lindon a été particulièrement prolifique et 2025 s’annonce tout aussi intense pour l’acteur de 65 ans. Alors qu’il est attendu cette année au casting du prochain film de Ruben Östlund, il est à l’affiche ce mercredi 22 janvier de Jouer avec le feuun drame réalisé par Delphine et Muriel Coulin. Aux côtés des jeunes espoirs Benjamin Voisin et Stefan Crépon, l’acteur qui a fait une rare apparition avec ses enfants Suzanne et Marcel l’année dernière, joue le rôle d’un père qui fait face à des difficultés avec l’un de ses fils.
En pleine promotion pour la sortie de ce film qui lui tient à cœur, l’ancien compagnon de Sandrine Kiberlain a accepté de répondre aux questions de Laurent Delahousse, dans son émission 20h30 dimanche. L’occasion pour Vincent Lindon d’évoquer ce qui a changé dans la perception de son métier au fil des années. «Quand j’étais jeune, je rêvais qu’on me dise : ‘Ecoute, j’ai vu le film, je ne suis pas fou du film, mais alors tu es dedans, tu es génial.’ C’est quand on est jeune parce qu’on croit qu’on va se faire remarquer en faisant comme ça et en poussant les autres à émerger comme dans l’eau quand on… »explique l’acteur qui a révélé pourquoi il avait été déstabilisé en C à toi récemment.
Vincent Lindon a cessé d’être individualiste
-Avec l’âge et l’expérience, la vision des choses a évolué et désormais, Vincent Lindon voit son métier d’une manière bien différente. « Quand on vieillit, on se rend compte que c’est le contraire. Tout le monde doit être bien avec vous pour que vous vous sentiez bien. et donc pour moi, aujourd’hui, le meilleur compliment est de se dire : ‘On a adoré le film.’indique l’acteur en couple avec la discrète Cécile Duffau, avant d’ajouter : « Et pareil pour le meilleur. Oui, à 28 ans, je voulais être le meilleur et maintenant ça a changé. Le meilleur est devenu : Non, aujourd’hui, ce que j’aime et ce dont j’aime depuis maintenant 25 bonnes années, c’est le travail, bien faire mon travail, n’importe quel travail. J’aime bien faire les choses.
Une belle confession de Vincent Lindon, dont la famille se bat pour un atout inestimable qui lui manquait depuis des décennies, qui a vu sa mentalité évoluer au fil des années et préfère y jouer collectivement plutôt qu’individuellement.
