Julien Doré explique les clés du succès de la série qui revient sur TF1

Julien Doré explique les clés du succès de la série qui revient sur TF1
Julien Doré explique les clés du succès de la série qui revient sur TF1

Julien Doré sera de retour dans la saison 2 de Panda, dès le 9 janvier à 21h10 sur TF1 et est ensuite attendu sur scène de la Montpellier Arena le 15 mars 2025 et le 6 décembre 2025. Interview.

Comment avez-vous vécu ce retour dans la chemise colorée de Panda pour cette deuxième saison ?

C’est un retour bienvenu sur ces terres camarguaises, avec la mer, les taureaux, les chevaux et tous les fabuleux paysages de ma région. J’ai eu beaucoup de plaisir à rencontrer également les acteurs avec qui j’ai eu la chance de faire la saison 1. C’était un ensemble de choses très joyeuses.

Panda fête en effet ce midi qui vous a vu naître. Comment est né ce décor ?

Lorsqu’on me l’a proposé, j’ai demandé qu’il soit situé en Camargue. C’était une des conditions pour que je participe au projet.

Je savais que ça allait être magnifique sur la photo. Ces décors camarguais ne sont pas assez présents dans ce type de séries. J’avais très envie de ces terres et de ces lieux de cette région que j’aime tant, qui m’a vu grandir.

C’était important pour moi. Et comme pour mes clips, cela permet aussi à beaucoup de personnes de la région de travailler sur le projet.

Surtout, je trouvais que cela correspondait à l’univers qu’ils voulaient créer. Je voulais que ce personnage, tel qu’on me l’a décrit, trouve ses marques dans ma région.

Quels sont les nouveaux défis qui attendent cet enquêteur décalé ?

Il y en a beaucoup, mais ce sont surtout des défis personnels qui vont radicalement changer sa vie. C’est la particularité de cette saison 2, à la fin de chaque épisode, une révélation nous tiendra en haleine jusqu’à la fin de l’épisode 6… J’ai été très content de cette écriture. Les rebondissements sont nombreux dans la vie de ce personnage et de ses camarades…

Que pouvez-vous nous dire sur l’évolution des relations entre les personnages sans spoiler ?

C’est un peu délicat… La saison 1 se termine par un baiser entre Lola et Panda, immédiatement refroidi par le fait qu’elle se marie. La saison 2 part de là, mais les choses ne se passent pas forcément toujours comme on l’imagine.

Cette série est devenue le plus gros succès de TF1 après HPI, quels en sont les moteurs ?

Je pense que c’est cette tendresse, ce côté ensoleillé, amusant et joyeux, il y a un vrai contraste avec l’époque dans laquelle on vit. Nous vivons dans un monde véritablement violent. Il y a beaucoup d’empathie entre les personnages de cette série, c’est ce qui fait sa force.

Vous vous retrouvez dans ces valeurs, porté par votre personnage ? Qu’est-ce qui vous lie ?

Un peu de tout. Franchement, en ce moment je reprends le TGV pour rentrer chez moi, à part les chemises fleuries que je ne porte pas vraiment chez moi, sinon je suis comme ça, avec peut-être un peu plus de caricature dans la série, mais ce n’est pas loin.

J’observe mon environnement avec respect, un peu calme, pas pressé par le temps. Je me retrouve dans ces valeurs, la tendresse, la bienveillance et surtout l’écoute. Nous sommes dans une époque où on n’écoute même plus celui qui nous parle, on a juste envie de crier notre avis sur les choses. Ma mère et ma grand-mère m’ont appris à écouter les autres, avant de me faire une idée de ce qu’ils pensent ou de ce qu’ils sont.

Panda porte cela, une forme de bienveillance et d’empathie envers les êtres humains, les animaux, la nature, c’est une manière d’être au quotidien plutôt généreux et moins fermé sur soi que ce que cette époque nous dicte de l’être.

Cette sensibilité environnementale est-elle un fil conducteur dans votre carrière ?

En tout cas, je m’en rends compte chaque jour avec humilité dans les Cévennes lorsque je suis face à ces forêts de chênes blancs, de chênes verts, face à ce magnifique ciel étoilé, ce qui nous entoure est extrêmement beau, extrêmement poétique et extrêmement fort. . Je me rends compte que je ne suis vraiment pas grand-chose.

Malheureusement on ne prend plus le temps d’observer les belles choses qui nous entourent aujourd’hui et c’est aussi sans doute pour ça qu’on oublie qu’elles ont une valeur immense.

Aviez-vous des références en tête lorsque vous avez incarné ce personnage ?

Pas vraiment, je voulais surtout en faire un peu un anti-héros, pas prétentieux, qu’il soit touchant et drôle malgré lui, qu’on puisse se moquer de lui mais pas de manière méchante. Jouer un flic armé ne m’intéressait pas vraiment. Je voulais vraiment que ce personnage devienne un peu risible parce qu’il est tellement enfantin. J’ai toujours été plus amusé par les héros qui tombaient que par ceux qui réussissaient.

Quelle est votre relation personnelle avec la série ?

Je suis plutôt client, selon le temps dont je dispose. Et là, j’avoue que depuis plusieurs mois, je me consacre à la musique, à l’écriture et à la mise en scène de mon spectacle. Le soir, quand j’ai un peu plus de temps, je suis avec ma famille, mon fils. Mais j’ai vu les séries sur le Loft (Cult) et L’Ours, exceptionnel !

Y aura-t-il une saison 3 de Panda ?

Ce n’est pas dans les tuyaux. Là, ce qui m’attend, c’est ma tournée, déjà 60 Arena et Zénith prévus sans doute jusqu’à début 2026, dont deux à Montpellier (à l’Arena, le 15 mars et le 6 décembre 2025).

Il n’y a que ça qui me passe par la tête, rencontrer le public sur scène et lui proposer un show de folie pendant deux heures, pour qu’il puisse en profiter, j’ai hâte !

A quoi ressemblera ce nouveau spectacle ?

Ça va être aussi fou que le précédent, avec de nouveaux ingrédients et des effets complètement fous. Je travaille sur la production depuis plus d’un an. Musicalement, ce sera un mélange entre mes chansons (Le Lac, Coco Câline, Paris Seychelles, etc.) et quelques reprises.

Votre dernier album de reprises brise les barrières et réhabilite à sa manière des titres parfois snobés. Est-ce un des sens de votre démarche ?

Oui, j’ai toujours eu un gros problème avec les gens qui me disaient ce que je devrais aimer ou ce que je devrais détester. Cela m’a toujours horrifié. Alors, dans cet album, je me suis amusé à reprendre les chansons qui m’avaient fait du bien, qui m’avaient donné envie de faire de la musique, qui m’avaient parfois juste accompagné dans des moments de ma vie. J’avais juste besoin de ça.

Et surtout, j’avais envie de les respecter de la même manière, de les couvrir du même amour et de mettre un peu de fun et d’humour dans mes clips et dans la façon dont j’en parle. Je pense que c’est ce qui a fait le succès de cet album, il est devenu platine en un mois, c’est complètement fou.

C’est aussi une façon de me rappeler que je fais de la musique depuis 17 ans et que je suis né dans La Nouvelle Star, une émission de télé où je chantais les chansons des autres.

Le titre de l’album, « Imposteur », est-il un clin d’œil à une critique reçue lors de l’émission Nouvelle Star sur M6 ?

En effet, le point de départ était des articles de l’époque de « La Nouvelle Star » qui me considéraient, avec un peu d’humour, comme éventuellement un imposteur. C’était amusant. C’est un mélange de cela et, en même temps, c’est une manière d’aborder la question de la légitimité.

Nous vivons à une époque où, en tant que citoyens, nous ressentons beaucoup de culpabilité, où se pose la question de la légitimité, et aussi de savoir si nous avons le droit d’être heureux. Les artistes se posent aussi la question de leur légitimité, heureusement. C’est aussi pour ça que je me remets beaucoup en question, que je travaille autant.

Et on se surprend toujours : comment s’est constitué ce duo inattendu avec Sharon Stone sur « Paroles, Paroles » de Dalida ?

J’étais en studio et j’ai eu l’idée de commencer à travailler sur ce morceau, c’est à ce moment-là que je lui ai envoyé un message sur Instagram. Je ne pouvais pas imaginer une seconde qu’elle le lirait et me répondrait. C’est pourtant ce qui s’est passé.

Tout s’est fait en live via Instagram entre elle et moi jusqu’à ce qu’on organise ce moment, qu’on se voie et qu’on enregistre le titre. J’ai passé une journée incroyable en studio avec elle. Mais le point de départ l’était aussi…

Julien Doré est attendu en concert à l’Arena Sud de de Montpellier, le 15 mars 2025, puis le 6 décembre 2025, à 20h

Ophélia Kolb, l’autre star de la série : “C’est un acteur très attentif”

Popularisé par le petit écran (« Dix pour cent »), « molierisé » (« La Ménagerie de verre » de Tennessee Williams). vue une quinzaine de fois au cinéma (Gainsbourg, Amanda, Docteur ?, Le Lion), ou encore sur Netflix (« Tapie »), Ophélia Kolb, 42 ans, est l’autre star de « Panda », où elle incarne Lola, policière tempétueuse , aux antipodes du très zen Victor Pandaloni (Julien Doré). Leur duo fait des étincelles. “C’est un acteur très attentif, qui fait beaucoup de suggestions et joue avec tout ce qui se passe autour de lui, le moindre mouvement, battement de cils, nous a-t-elle confié, sur le tournage des Saintes-Maries-de-la-Mer. Quand j’ai fait les tests, il y a eu quelque chose d’immédiat et c’est encore plus fort dans la saison 2, on se comprend très facilement, on enlève même les répliques car tout est dans l’oeil. Son personnage, Lola, va évoluer. “Elle était plus nerveuse dans la saison 1, peut-être qu’elle sera plus proche de ce que je peux être dans la vie, annonce-t-elle. Mais « Panda » va distiller « la même folie douce et drôle ».

 
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