une « armée d’avocats » pour supprimer une vidéo compromettante de l’animateur ? La controverse expliquée

une « armée d’avocats » pour supprimer une vidéo compromettante de l’animateur ? La controverse expliquée
une « armée d’avocats » pour supprimer une vidéo compromettante de l’animateur ? La controverse expliquée

Depuis plus d’une semaine, la vidéo fait le tour des réseaux sociaux, malgré ses suppressions régulières. Peu après Noël, et alors que TF1 venait de consacrer un documentaire en l’honneur d’Arthur pour célébrer ses 30 ans de carrière, des images publiées sur X révélaient un comportement particulièrement inapproprié de la part de l’animateur.

Sur le plateau de l’émission “Prendre où partir”, on le voit embrasser une candidate sur la bouche sans lui demander la permission – une agression sexuelle donc –, relever la jupe d’une autre femme, simuler des fessées, ou encore prononcer de nombreuses fessées. phrases sexualisantes.

Récupérée par des centaines d’internautes, la vidéo a été supprimée à plusieurs reprises, comme le rapporte le compte CerfiaFR, précisant : « Ce post a été signalé directement à X, et notre compte a même été verrouillé ! Bien évidemment, nous ferons appel pour empêcher sa suppression. Il est extrêmement rare que cela nous arrive. Si le message est supprimé, ce ne sera pas de notre faute.

Conséquence : de nombreux internautes ont crié à la censure, affirmant qu’Arthur avait « mobilisé son équipe d’avocats » pour enterrer la vidéo.

Si la vidéo a été largement partagée sur les réseaux sociaux, peu de comptes ont précisé que le montage initial avait été réalisé par la journaliste Alice Welter et publié le 3 décembre sur son compte Instagram féministe luxembourgeois l’Effrontée.

Cette dernière a elle-même décidé de supprimer sa vidéo, déclarant à Libération : « J’ai lu que les avocats d’Arthur m’avaient contacté mais ce n’est pas du tout le cas. J’ai préféré supprimer ma vidéo par crainte des droits d’auteur, car de nombreux comptes ont été suspendus en relayant ma vidéo sur Twitter.

Après sa publication, la vidéo a été relayée sur Instagram, puis sur X, TikTok ou encore YouTube. Or, les vidéos en question étaient souvent censurées pour la même raison : « suite à un signalement du détenteur des droits d’auteur ».

Le compte Klooz a envoyé aux journalistes de CheckNews un e-mail de plainte pour atteinte aux droits d’auteur envoyé par le président Arthur – de son vrai nom Jacques Essebag. Le mail serait écrit à la première personne : « À prendre ou à laisser » émission que j’ai produite et animée pendant plusieurs années sur TF1.

Dans l’émission « À prendre ou à laisser ». Merci de supprimer au plus vite ce contenu litigieux qui utilise et cible ma personne », captures d’écran à l’appui. Et ajoute un droit de réponse : « Monsieur Arthur Essebag, nous n’avons rien tronqué : ce sont de bons extraits de votre ancienne émission. Par ailleurs, nous n’avons rien diffamé, car notre publication est factuelle, sourcée dans les commentaires et basée sur un article du Huffington Post et du Parisien. Nous ferons bien entendu appel à X. Nous valorisons la liberté d’expression et d’information.»

Mais alors, y a-t-il eu réellement une « mobilisation des avocats », comme l’ont affirmé de nombreux internautes ? La réponse est non, selon les explications de Cerveaux dont Libération ne dispose pas. « Nous avons contacté plusieurs autres médias et comptes militants pour leur expliquer la situation et leur dire de prendre le risque de publier le montage pour dénoncer la méthode problématique d’Arthur qui consiste à vouloir le censurer », explique un porte-parole du compte, avant de préciser : « Nous On ne peut pas dire qu’il y a des avocats derrière les rapports, mais on peut imaginer qu’il s’agit de personnes du service juridique de son entreprise. Nous avons peut-être pris un raccourci.

Contactés par CheckNews, les avocats d’Arthur ont indiqué ne pas vouloir commenter le sujet.

 
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