Figure folle du rock’n roll universel, le Valaisan Bernie Constantin est décédé jeudi 2 janvier à son domicile, entouré de ses proches et de son fils, Jessie Kobel. « Ces dernières semaines ont été dures », témoigne ce dernier dans « Le Nouvelliste », et ce moment l’est aussi, mais on est soulagé qu’il soit soulagé de ses problèmes de santé et de ses douleurs. Il est reparti en paix et sérénité.
La mort de Bernie Constantin a fait la Une du quotidien valaisan, un rêve dont il rêvait depuis qu’il avait pris sa première guitare et suivi les traces de Johnny Hallyday, Eddie Cochran et Alice Cooper. « Il avait cette image de rockeur, de culotté et de dur à cuire. En vérité, il était tout cela, mais aussi tout le contraire », ajoute son fils. C’était un rockeur au grand cœur mais, également en Valais, perçu comme un anarchiste, qui avait aussi donné à son fils le nom d’un célèbre bandit.
« Merci, vieux fou », a écrit un ami sur Facebook. Beaucoup ont partagé des photos de ou avec l’iguane alpin depuis jeudi. « Un gars sympa, notre acrobate humain sur cette planète », écrit un autre. Tout le monde aimait Bernie, car c’était un grand farceur, un maître de la dérision, qui savait aussi jouer de ses propres faiblesses et suivre tout le monde. Tant mieux, s’il partait en paix et sérénité.