Cette dernière a souligné « l’audace » de Cécile de France, à travers les choix des personnages qu’elle incarne – « qui assument souvent une féminité défiant les tabous et les interdits ». “Mme de France joue aussi bien dans les courts métrages de cinéastes débutants, les comédies légères, que dans les créations qui portent la signature de grands cinéastes d’outre-Atlantique comme Clint Eastwood ou Wes Anderson”, a-t-il illustré.
Cécile de France a qualifié ce moment de « particulièrement émouvant ». “Cela récompense ma passion, mais aussi mon profond attachement à l’immense richesse culturelle de mon pays bien-aimé”, a insisté l’actrice, expliquant qu’elle est “consciente” du rôle que son art peut jouer dans la société en tant que “vecteur de réflexion”. .
Outre cette figure emblématique du septième art, l’Académie a accueilli dans la classe Sciences le docteur ès sciences (physique) et professeur à l’ULB Glenn Barnich, ainsi que la docteure ès sciences (biochimie) Christine Jacobs-Wagner, également professeur à Université de Stanford.
Dans la classe de Lettres et de Sciences morales et politiques, on compte désormais Juliana Uhuru Bidadanure, docteure en philosophie politique et professeure à l’Université de New York, et le docteur en sémiologie et professeur à l’Université du Québec à Montréal, Bertrand Gervais. Docteur en sciences de l’environnement Céline Guivarch, également directrice de recherche à l’École des Ponts ParisTech, intègre la promotion Technologie et Société.
