Nous avons pensé Murielle Robin fini. Le comédien et l’actrice aussi. Révélée dans les années 80, devenue star au milieu des années 90, elle traverse ensuite le désert. Elle attribue cela à son coming-out et à un certain boycott dont elle souffrait à cette époque. Récemment, elle a fait un retour remarqué dans Crimes majeurs sur
TF1. Dans une interview, elle revient avec douleur sur ce sujet lourd secret de famille…
Muriel Robin : l’humoriste à son apogée
Muriel Robin est révélée dans La Classe diffusée sur FR3 en 1988. Parallèlement, elle se produit dans un spectacle co-écrit avec son grand ami, Pierre Palmade. Deux ans plus tard, elle devient célèbre avec son one-man show intitulé Tout m’énerve. En 92, elle fait cause commune avec Guy Bédos pour un spectacle commun. Elle est en orbite.
En 1995, elle anime sa propre émission, Robin déboise, sur Europe 1. A l’aube des années 2000, il remplace au pied levé Valérie Lemercier dans une suite en carton
Visiteurs. Une expérience très douloureuse pour l’actrice qui va peu à peu disparaître des radars.
L’actrice déclarée persona non grata
Il faudra cependant attendre 2023 pour parler d’un retour. Muriel Robin revient chargée, sur le petit écran, dans Crimes majeurs. Un feuilleton policier réalisé sur TF1 au ton décalé, un peu comme HPI. Cela faisait quelques années qu’on n’avait pas vu l’actrice au premier plan. Selon elle, elle était
sur liste noire.
“Je suis la seule actrice au monde à avoir déclaré son homosexualité !», lance Muriel Robin dans Quelle époque ! sur France 2. L’actrice est amère d’avoir été déclarée persona non grata dans l’industrie. “J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Maintenant c’est fini.« Celui-ci est bel et bien de retour.
Muriel Robin se confie avec douleur
Dans une autre interview, accordée en 2021, à Sept à Huit, Muriel Robin évoque un lourd secret de famille. Une parmi d’autres, la maladie de sa mère. Ce dernier souffrait de la maladie d’Alzheimer. On apprend qu’elle arrête son travail pour prendre soin d’elle. L’actrice se confie avec douleur à ce sujet.
“Je voulais être avec elle, je l’aime, je veux qu’elle puisse m’aimer aussi.», se souvient Muriel Robin. “Parce que, on se manquait un peu, ma mère était plutôt dure, elle est devenue douce. Et c’est devenu tactile. Je pense que j’allais chercher ça, je le voulais encore
[…]» Elle regrette que ces gestes de tendresse soient arrivés si tard.