A 61 ans, Stéphane Bern incarne clairement l’élégance et la passion de l’histoire et du patrimoine. Présentateur phare de la télévision française, infatigable défenseur de la Mission Patrimoine et acteur à ses heures perdues, semble-t-il mener une vie épanouie. Pourtant, derrière son sourire éclatant et son parcours exemplaire se cache un petit secret qu’il a partagé avec le public : Stéphane Bern souffre de syllogomanie, un trouble qui cela lui complique plutôt la vie. Heureusement, il peut compter sur le soutien indéfectible de sa compagne. En effet, sur le plan personnel, l’hôte est également satisfait. Depuis plus de quatre ans, il partage la vie de Yori Bailleres, de vingt ans sa cadette. Ensemble, ils forment un couple complice et ont même des projets communs, notamment leurs produits artisanaux. Collège royal.
Stéphane Bern et la syllogomanie : un secret bien gardé
Ainsi, dans une récente interview, Stéphane Bern confiait : « On s’amuse, on s’entraide et nos projets renforcent notre alchimie. « . Ce bonheur partagé semble lui permettre de mettre en perspective les petits désagréments de syllogomanie. Dans une interview accordée à Paris Match en 2020, Stéphane Bern révèle son penchant pour l’accumulation d’objets. « Je souffre de syllogomanie : je garde tout et je ne jette rien. Je collectionne secrètement les vieilles boîtes de biscuits Delacre. Celles où apparaissent des familles royales, notamment la famille royale belge. J’en ai une quinzaine. »» admet-il, mi-sérieux, mi-amusé.
Son bureau ? Une véritable caverne d’Ali Baba. « Mon bureau est dans un désordre total, c’est plein de vie, mais on ne sait pas où marcher ! »dit-il. Derrière son image léchée et sa classe naturelle, impossible d’imaginer Stéphane Bern souffrant de ce trouble.
Entre passion pour l’histoire et accumulation d’objets : le désordre insoupçonné de l’animateur
Mais au fait, qu’est-ce que la syllogomanie ? Également appelé thésaurisation pathologique, il s’agit d’un trouble caractérisé par difficulté extrême à se débarrasser des objets, voire insignifiant. Contrairement à un simple collectionneur, la personne concernée accumule tout, souvent de manière désorganisée, au point d’encombrer ses espaces de vie. Dans certains cas extrêmes, la syllogomanie peut évoluer vers le syndrome de Diogène, où la personne néglige également son hygiène et vit dans des conditions insalubres.
Mais rassurons-nous : Stéphane Bern est loin d’y arriver. Son affection pour les objets qu’il garde reste bienveillante et surtout gérée avec humour. Le psychiatre Jérôme Palazzolo, dans une interview pour Mieux vivre en santéprécise que ce trouble peut avoir des répercussions sur la vie sociale. « L’espace de vie finit par être saturé, et cela peut pousser les gens à éviter les visites, de peur de devoir rendre la pareille »il explique.
L’histoire cachée de Stéphane Bern : la syllogomanie et son amour des souvenirs
« Cela pourrait être tout et n’importe quoi ! Objets de toutes sortes, encombrants, inutiles, voire dangereux »specifies psychiatrist Jérôme Palazzolo. Fortunately, Stéphane Bern, semble avoir trouvé un équilibre, et ses troubles n’ont manifestement pas affecté sa vie publique ou privée. Le présentateur n’hésite plus à en parler pour faire connaître ce trouble. Entre la grande réouverture de Notre-Dame, où il prêtera sa voix pour un documentaire, et ses nombreux engagements pour la sauvegarde du patrimoine, Stéphane Bern a peu de temps pour se perdre dans son « de la foutaise totale ».
Mais cette passion pour les objets montre aussi son attachement à l’histoire et aux souvenirs. Que ce soit à travers ses coffrets Delacre ou ses émissions sur les châteaux de France, celui qui a reconnu avoir eu recours à la chirurgie esthétique est un grand nostalgique. Mais après tout, n’est-ce pas ce qui rend Stéphane Bern encore plus attachant ?