Dans un entretien à SudInfo, le prince Laurent se confie à nouveau sur son envie de quitter la Belgique et sur l’audience qui aura lieu dans quelques jours au Tribunal du travail de Bruxelles.
Il avait entamé cette bataille judiciaire il y a plusieurs mois pour obtenir la sécurité sociale, dont il, « sa femme et ses enfants sont probablement les seuls en Belgique » de ne pas en bénéficier, indiquent nos confrères. Les plaidoiries auront lieu le 25 novembre, selon leurs informations. Toutefois, le frère du Roi ne sera pas présent : « Je ne veux pas déranger le juge par ma présence et qu’il y voie une once de pression. »
Le Prince ajoute : « Je ne me suis jamais battu pour des futilités mais seulement pour des choses fondamentales. Je me bats pour pouvoir travailler, pour exister et pour ces droits sociaux. » Cette absence de sécurité sociale lui a déjà joué des tours. Il se souvient : « Lors d’une hospitalisation, on m’a fait comprendre que je devais partir plus tôt que prévu car tout n’était pas couvert par l’assurance. »
Concernant son envie de vivre en Italie, il se considère comme un « Adoption belge » : « En fait, nous n’avons pas de sang belge qui coule dans notre sang. Le roi d’Espagne et le roi des Pays-Bas ont du sang français. » Et de conclure : « Je ne supporte pas qu’il soit flamandisé en « van Saksen-Coburg ». Il s’agit, je le répète, de « von Sachsen-Coburg ». Être une poupée issue d’une mauvaise organisation ne m’intéresse plus. Je suis heureux d’avoir pu servir. Pour le reste, on m’a fait des choses que je ne souhaiterais pas à mon pire ennemi. »
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