Gérard Lopez a comparu ce mercredi matin au tribunal correctionnel de Lille. L’ancien président du Losc (2017-2020) a été reconnu coupable de complicité illégale dans le métier d’agent sportif, selon les informations de L’Equipe.
La hache est tombée. Présent au tribunal correctionnel de Lille ce mercredi matin, Gérard Lopez est fixé. Selon les informations de L’équipel’homme d’affaires hispano-luxembourgeois a été condamné à 10 mois de prison avec sursis et à 45.000 euros d’amende. L’ancien président du Losc (2017-2020) est accusé d’avoir été complice d’exercice illégal du métier d’agent sportif sans permis valide et de non-déclaration d’embauche d’un collaborateur.
Ce célèbre collaborateur est également connu. Il s’agit de Karim Saada, ancien recruteur du club nordiste, embauché en octobre 2017… mais déclaré seulement en mars 2018, soit près de six mois plus tard. Il a également été condamné à 10 mois d’emprisonnement avec sursis et à 5 000 euros d’amende pour « exercice illégal de la profession d’agent sportif sans permis en cours de validité ».
Mais ce n’est pas tout pour Karim Saada, à qui il est également interdit d’exercer le métier d’agent sportif. En cause, la douteuse tentative de transfert. Celle d’Arton Zekaj, où “il s’occupait des formalités administratives avec le club”, et avait tenté de l’attirer vers le centre de formation, en échange d’une rémunération et l’agent sportif officiel”, révèle le quotidien français.
Lopez a dix jours pour faire appel
Ce mercredi, la Fédération française de football et le Losc étaient présents au tribunal judiciaire de Lille, par l’intermédiaire de leur avocat, comme parties civiles. Si la FFF a pris « acte de cette nouvelle application du droit pénal sur les agents sportifs », l’avocat de Gérard Lopez s’est montré « satisfait de l’accord trouvé avec le procureur de Lille mettant définitivement un terme à la procédure menée contre son client », indiquent les parties. dans des propos rapportés par L’Equipe.
Le procureur a également « proposé au juge que cette condamnation ne soit pas inscrite au bulletin no. 2 du casier judiciaire, ce qui permettrait à Gérard Lopez de poursuivre ses activités sans aucune restriction, en France et à l’étranger. Bonne nouvelle pour l’actuel président des Girondins de Bordeaux, qui a dix jours pour faire appel.
« Nous sommes satisfaits aujourd’hui de l’accord trouvé avec le procureur de Lille mettant définitivement un terme à la procédure menée contre M. Gérard Lopez, et débouchant sur une peine aux conséquences limitées. Le fait que seule cette procédure résiduelle portant sur une situation temporaire, malgré plusieurs années d’enquête aux multiples ramifications – à laquelle M. Lopez a participé avec diligence – démontre la solidité de son dossier. Les seuls faits finalement poursuivis ne concernent qu’une période d’octobre 2017 à mars 2018. durant laquelle le contrat d’un salarié n’avait pas encore été correctement établi», a réagi Me Pierre de Combles de Nayves, avocat de Gérard Lopez.
Et d’ajouter : «Ils concernent donc une situation temporaire à laquelle il avait été mis fin dans les plus brefs délais. Le procureur a également proposé au juge que cette condamnation ne soit pas inscrite au bulletin no. 2 du casier judiciaire, autorisant ainsi M. Lopez à poursuivre ses activités sans aucune restriction, en France et à l’étranger si le dossier comportait des faiblesses formelles et substantielles qui auraient permis de remettre en cause l’accusation sur ce tout dernier aspect de la procédure. menée contre lui, M. Lopez a finalement proposé cette procédure de comparution préliminaire de culpabilité au procureur afin de mettre fin, aujourd’hui et avec des conséquences juridiques limitées, à une procédure qui n’a que trop duré.