Ces trois pays ont soumis un texte qui condamne le prétendu manque de coopération de l’Iran sur cette question.
Publié le 24/11/2024 16:25
Mis à jour le 24/11/2024 16:33
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L’Iran a annoncé dimanche 24 novembre qu’il tiendrait dans les prochains jours des discussions sur son programme nucléaire avec la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Paris, Berlin et Londres, associés à Washington, sont à l’origine d’un texte critique du programme nucléaire de Téhéran présenté lors d’une réunion à Vienne au siège de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Le texte a été approuvé jeudi par 19 des 35 Etats membres du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, provoquant l’ire de l’Iran. La République islamique a annoncé en représailles la mise en service de « nouvelles centrifugeuses avancées » pour son programme nucléaire. Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, a précisé que la réunion se tiendrait vendredi, sans toutefois en préciser le lieu.
Téhéran défend le droit à l’énergie nucléaire à des fins civiles, notamment énergétiques, mais dément vouloir se doter de la bombe atomique, ce que soupçonnent les pays occidentaux.
Le Royaume-Uni a confirmé dimanche que ces négociations auraient lieu. « Nous restons déterminés à prendre toutes les mesures diplomatiques pour empêcher l’Iran de développer des armes nucléaires, y compris des mesures de représailles si nécessaire »» a déclaré le ministère britannique des Affaires étrangères.
Outre cette question, l’Iran discutera de la situation régionale et internationale avec les trois puissances européennes, « y compris les questions de Palestine et du Liban »a déclaré Esmaïl Baghaï dans un communiqué. L’Iran est un fervent partisan du Hezbollah au Liban et du Hamas à Gaza, deux mouvements islamistes en guerre contre Israël, ennemi juré de Téhéran depuis l’avènement de la République islamique en 1979.