“J’ai suivi ma ligne depuis le début” explique l’humoriste après sa démission de France Inter

“J’ai suivi ma ligne depuis le début” explique l’humoriste après sa démission de France Inter
“J’ai suivi ma ligne depuis le début” explique l’humoriste après sa démission de France Inter

Au sein de l’équipe de Charline Vanhoenacker dans « Le Grand Dimanche Soir », sur France Inter, Aymeric Lompret est chroniqueur et co-animateur, avec Guillaume Meurice et Juliette Arnaud. Depuis plusieurs semaines, deux des quatre microphones sont éteints. Celui de Meurice, suspendu après avoir répété une plaisanterie sur Netanyahu, et celui de Lompret, absent pour exprimer son soutien.

Ce lundi, Guillaume Meurice était (enfin) déterminé sur son sort : il a été licencié pour « faute grave ». Pour Aymeric Lompret, cela n’a pas tardé, quelques minutes seulement après l’annonce, il postait un message sans ambiguïté sur les réseaux sociaux : « Plus de Guillaume = plus d’Aymeric. Ciaciao France Inter. Merci pour tout. »

Je suis ma ligne depuis le début », explique Aymeric Lompret à La voix du Nord. Il avait décidé depuis longtemps de cette issue, question de principe et d’amitié. “ L’amitié est même la première raison… D’autant que c’était Guillaume qui venait me chercher en voiture, donc c’était mort de toute façon ! », plaisante-t-il, même si le cœur n’y est pas vraiment. Parce que “ le moment est sérieux » pour l’humoriste qui regrette de ne plus » pouvoir prendre le micro ” essayer de “ contrer les fascistes » alors que nous entrons dans une période électorale tendue.



Aymeric Lompret au Splendid de Lille avec son spectacle « Yolo » en mars. PHOTO BAZIZ CHIBANE / LA VOIX DU NORD

Il lui faudra trouver d’autres moyens d’expression. La scène bien sûr, mais visiblement la caisse de résonance n’est pas la même : « Une émission ne peut pas toucher un million de personnes par semaine « . Il compte utiliser les réseaux sociaux pour « campagne », même s’il refuse de se lancer dans du prosélytisme politique. “ Les fascistes ont gagné sur les réseaux sociaux, il faut prendre cet outil », ne laissez pas le terrain ouvert.

« Le niveau de tolérance a complètement baissé »

Si l’occasion se présente de prendre le micro ailleurs, il réfléchira : « à condition qu’ils me laissent dire ce que je veux », mais ne dit pas « pas très optimiste « . Si “ le service public est limité », il a du mal à imaginer qu’il puisse avoir plus de liberté ailleurs.

Il déplore que « le niveau de tolérance a complètement chuté » sur l’humour et ce service public » dépolitiser “, alors que “ Radio France était la figure de proue de la liberté d’expression « . Il regrette un « décision politique « .

Sur l’avenir de l’émission « Le Grand Dimanche Soir », il refuse de commenter mais affirme quand même que ses camarades « avoir le talent nécessaire » de continuer même après cette « affaire Meurice » qui a éclairci les rangs. A la suite de Guillaume Meurice, Aymeric Lompret n’est pas le seul à quitter la radio publique. Djamil Le Shlag a démissionné à l’antenne il y a deux semaines, Giedré et Laélia Véron ont annoncé leur départ ce mardi.



 
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