Londres sanctionne les mercenaires russes de l’Africa Corps, « successeur » de Wagner

Londres sanctionne les mercenaires russes de l’Africa Corps, « successeur » de Wagner
Londres sanctionne les mercenaires russes de l’Africa Corps, « successeur » de Wagner

Le ministère britannique des Affaires étrangères a annoncé jeudi 7 novembre des sanctions contre plusieurs groupes de mercenaires russes en Afrique, dont Africa Corps, considéré comme le successeur de Wagner, une première venant d’un pays du G7.

Le nouveau paquet de sanctions vise notamment « trois groupes de mercenaires privés ayant des liens avec le Kremlin, dont l’Africa Corps, et onze individus associés à des mandataires russes »qui ont « paix et sécurité menacées en Libye, au Mali et en République centrafricaine »selon le communiqué de presse de Londres.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Africa Corps, le nouveau label de la présence russe au Sahel

Lire plus tard

Les groupes Africa Corps, Bear Brigade et PMC Espanola sont, entre autres, accusés « d’avoir commis des violations généralisées des droits de l’homme à travers le continent » et « exploiter les ressources naturelles de ces pays à leur profit »dans le but d’élargir la sphère d’influence du Kremlin, dit-il.

« Ces nouvelles mesures continueront de s’opposer à la politique étrangère destructrice du Kremlin, sapant les tentatives de la Russie de favoriser l’instabilité en Afrique »a déclaré le chef de la diplomatie britannique, David Lammy, cité dans ce communiqué.

« Frapper au cœur de la machine de guerre de Poutine »

Cette nouvelle série de cinquante-six sanctions est « la décision la plus importante contre la Russie depuis mai 2023 » et doit permettre « frapper au cœur de la machine de guerre de [Vladimir] Poutine »dit le ministère.

La Russie, qui était un acteur clé en Afrique à l’époque soviétique, a accru son influence dans les pays africains ces dernières années. Des groupes de mercenaires russes comme Wagner, ou son successeur Africa Corps, soutiennent les puissances locales et « conseillers »selon Moscou, officier avec des responsables africains. C’est particulièrement le cas en République centrafricaine et dans les pays du Sahel.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Présence russe en Afrique : le redressement de Vladimir Poutine

Lire plus tard

Outre les groupes mercenaires, les sanctions de Londres visent une trentaine de fournisseurs du secteur «Le complexe militaro-industriel russe»pour « limiter le flux d’équipements militaires essentiels dont Poutine a désespérément besoin pour sa guerre illégale en Ukraine »souligne le ministère des Affaires étrangères.

« Flotte fantôme » d’agences de communication

Ces entités basées en Chine, en Turquie et en Asie centrale sont, selon le Royaume-Uni, « impliqué dans la fourniture et la production d’équipements, notamment de machines-outils, de produits microélectroniques et de composants de drones »utilisé par la Russie en Ukraine.

Londres a également sanctionné un membre du renseignement militaire russe GRU, qu’elle accuse d’avoir “utilisé le produit neurotoxique Novitchok” dans la ville anglaise de Salisbury, où l’ancien agent double russe Sergueï Skripal a fait l’objet d’une tentative d’empoisonnement en 2018.

Lire aussi (2021) : D’Alexandre Litvinenko à l’empoisonnement de Sergueï Skripal, la Russie de nouveau sur le banc des accusés

Lire plus tard

Soutenant l’Ukraine depuis le début, le Royaume-Uni a pris ces derniers mois des sanctions contre l’Ukraine. « flotte fantôme » russes, des agences de communication qu’il accuse de désinformation, ou encore contre des organisations impliquées dans le « déploiement d’armes chimiques barbares » une Ukraine.

Le avec l’AFP

Réutiliser ce contenu
 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Les gagnants et les perdants du match contre Rennes