«Il a su rebondir, renaître et changer de peau tout en restant lui-même» – Émile Proulx-Cloutier à propos de Jean-Pierre Ferland

«Il a su rebondir, renaître et changer de peau tout en restant lui-même» – Émile Proulx-Cloutier à propos de Jean-Pierre Ferland
«Il a su rebondir, renaître et changer de peau tout en restant lui-même» – Émile Proulx-Cloutier à propos de Jean-Pierre Ferland

Pour Émile Proulx-Cloutier, Jean-Pierre Ferland est un artiste qui n’a jamais eu peur d’oser, à toutes les étapes de sa longue carrière. « À une époque où l’on nous fait collectivement croire que nous avons une date de péremption, c’est amusant quand des artistes comme lui nous montrent le contraire », explique l’artiste.

Rencontré en marge du lancement de son nouvel opus, Ma main dans le feu, le 4 mai, Émile Proulx-Cloutier n’a eu que de bons mots pour Jean-Pierre Ferland. S’il ne connaissait pas personnellement l’auteur de Tu es bellece dernier a certainement marqué son parcours et sa vision artistique.

“Je suis un grand admirateur de son travail, c’est un orfèvre de chansons qui étaient vraiment capables d’être profondément simples et en même temps, capables d’explosion et d’excès”, explique l’artiste multidisciplinaire de 41 ans. .

«Même tard dans sa vie, il a su mettre au monde des choses pertinentes et se renouveler. Il a su rebondir, renaître et changer de peau, tout en restant lui-même et ça, c’est superbe !”, ajoute-t-il en faisant notamment référence à l’album. n’écoute pas ça prononcé par Jean-Pierre Ferland qui avait alors la soixantaine.

  • Écoutez le commentaire de Nic Payne au micro de Sophie Durocher via QUB :

L’auteur-compositeur-interprète dit avoir compris encore plus, au fil des années et à travers sa lecture de pans de la vie de Jean-Pierre Ferland, le courage dont le petit roi faisait preuve en se réinventant sans cesse.

JAUNE: le courage de combiner les influences

Il se souvient qu’en écoutant l’album JAUNE de Jean-Pierre Ferland renforçait son idée selon laquelle plusieurs styles de musique pouvaient se retrouver dans une même œuvre, voire une même chanson.

“À mon avis, Le chat du café des artistes réconcilie divers univers. La batterie préfigure largement le hip-hop, l’orchestre fait penser au cinéma, il est à la fois très lyrique dans les violons, très bâclé dans les cuivres et les chœurs chantent quelque chose à la fois naïf, terrible et envoûtant. C’était la preuve que lorsqu’on s’en donne la permission, on peut combiner des influences qui peuvent paraître inconciliables, mais qui peuvent le devenir », explique-t-il.

Émile Proulx-Cloutier loue également l’écriture de Jean-Pierre Ferland qui charme par des tournures de phrases et des images tantôt cruelles, tantôt enfantines et toujours bien choisies.

« On parle encore de quelqu’un qui a réussi à nous faire admirer une chanson qui parle d’un gars qui propose de se faire manger par un chat pour rester plus longtemps avec les gens qu’il aime… C’est complètement cassé. Il y a quelque chose de vraiment beau à prendre des risques et à avoir toutes sortes de sonorités au sein d’une même œuvre», poursuit le chanteur et musicien qui présentera son nouvel album sur scène à Montréal et à Québec au cours de la prochaine année.

 
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