La ville d’Avignon (Vaucluse) et plus précisément son tribunal judiciaire sont au coeur de l’actualité depuis plusieurs semaines. La ville vit au moment du procès pour viol de Mazan. C’est dans ce village que Gisèle Pelicot a été victime de viol pendant dix ans. Son ex-mari, Dominique Pelicot, accusé de l’avoir droguée avec de la drogue pour la violer et la faire violer, est jugé depuis le 2 septembre aux côtés de 50 hommes coaccusés devant le tribunal correctionnel du Vaucluse. Depuis qu’elle a refusé de se dérouler à huis clos pour ce procès, la septuagénaire est devenue une véritable icône.
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Médiatisé à travers le monde, ce procès est aussi un lieu de rassemblement des mouvements féministes. Le Parisien a suivi « Les Amazones d’Avignon », un collectif local dont les membres se relaient chaque jour au procès. « Elle nous donne de la force et nous essayons de la soutenir du mieux que nous pouvons », partage Aïssata, membre du collectif, lors d’une mission collage nocturne rendant hommage à Gisèle.
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