Jean-Jacques Debout, une vie en chansons « pour ne pas oublier » : Actualités

Jean-Jacques Debout, une vie en chansons « pour ne pas oublier » : Actualités
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« A 84 ans, c’est sans doute mon dernier album. Je résume ma vie en chansons avec des souvenirs de moments vécus » : avec « Frida Kahlo », Jean-Jacques Debout publie quatorze nouveaux morceaux teintés de nostalgie et de mélancolie « pour ne pas oublier ».

“J’y mets tout ce qui me tient à cœur, sans chercher, pour la première fois, à faire un tube”, confie à l’AFP l’auteur-compositeur qui s’est révélé en 1958 avec “Les Boutons Dorés” et qui a écrit de nombreux titres pour Johnny. Hallyday (« Pour moi la vie commencera »), Sylvie Vartan (« Comme un garçon »), Dalida (« Comme disait Mistinguett »), Michel Delpech, Edith Piaf et Yves Montand.

Avec son épouse Chantal Goya en tête d’affiche, Jean-Jacques Debout invente simultanément le music-hall pour enfants à la fin des années 1970, avec des comédies musicales à succès réunissant aujourd’hui trois générations de spectateurs, dont « Le Soulier volant », Le mystérieux voyage de Marie-Rose » et une flopée de tubes (« Bécassine », « Un lapin », « Pandi Panda »…).

Tous deux figurent en bonne place dans la « photo du siècle », signée Jean-Marie Périer, réunissant toutes les idoles yéyé.

« Cela faisait quinze ans que je n’écrivais pas pour moi », raconte Jean-Jacques Debout, qui a débuté comme coursier chez l’éditeur de musique Raoul Breton en 1957, à l’âge de 17 ans. « Juste avant le confinement, Chantal et moi avons déménagé à la campagne. Je tuais le temps en écrivant des souvenirs sur un cahier d’écolier. Des choses que je n’avais jamais eu le temps d’écrire et, petit à petit, les chansons sont apparues.

« Sans le savoir, j’ai commencé ma carrière de chanteuse vers l’âge de 8 ans », se souvient celui qui croisera également la route de Mireille du Petit Conservatoire, Patachou et Barbara, parmi ses bonnes fées.

« Ma grand-mère maternelle était directrice de l’imprimerie à L’Humanité. Les ouvriers avaient monté un orchestre et je leur chantais les tubes de l’époque. Je m’amusais bien plus avec les communistes qu’avec les bourgeois de Saint-Mandé (ouest de Paris), où j’habitais. Mon père, qui était opticien du général de Gaulle, était furieux.

– Mesrine, Belmondo, Marielle –

Une de ses nouvelles pièces est dédiée au collège de Juilly, un établissement privé très strict de la région parisienne dans lequel Jean-Jacques Debout, mauvais élève avoué, fut envoyé par son père au début des années 1950.

« Les prêtres ont compris que je n’aimais que la musique. Mes amis étaient Jean-Paul Goude et Jacques Mesrine, avec qui je servais la messe. Mesrine était très gentille. Je n’ai jamais compris ce qui lui arrivait par la tête”, glisse-t-il au passage.

Un autre titre, “Un singe en hiver”, est dédié à Jean-Paul Belmondo, que l’auteur-compositeur a rencontré à ses débuts, bien avant le cinéma, sur la scène d’un cabaret, avec un autre inconnu. à l’époque, Jean-Pierre Marielle.

Dans « La Pergola », Jean-Jacques Debout partage l’idylle adolescente d’un été avec une jeune Parisienne en vacances sur l’Île de Ré, où le chanteur a passé son enfance.

La chanson « Ne ris pas » évoque sa rencontre avec Chantal Goya en 1964. Mariés deux ans plus tard, ils eurent deux enfants.

« La première fois que je l’ai vue, c’était à un mariage, je chantais « The Golden Buttons », je ne pouvais pas m’empêcher de la regarder. Je l’ai retrouvée par hasard sur les Champs-Elysées. Je lui ai dit que nous nous marierions, que nous aurions deux enfants et qu’elle serait célèbre à 30 ans », se souvient-il.

“On a grandi/Nous deux/Ça fait toute une vie/Mais je pense parfois/Ne ris pas, ne ris pas/À l’instant de la première fois”, chante l’auteur de la comédie musicale “Paul et Virginie”. , en 1992, après avoir traversé le désert.

 
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