50 ans de « faire briller le sexe »

50 ans de « faire briller le sexe »
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« L’idée de la retraite ne me vient même pas à l’esprit. Il n’y a pas de retraite dans ce métier. Je tire mon énergie de la scène”, confie le “zouker coquin”, un de ses surnoms, aux multiples succès explicitement délirants, de “Fruit de la passion” à “Alice qui glisse”.

Je suis un poète érotique. Je chante les plaisirs de la vie et le sexe en fait partie », brosse l’artiste, toujours affuté, promu chevalier des Arts et des Lettres il y a un an.

« J’ai ressenti beaucoup d’émotion et de fierté. C’est apun pied de nez à ceux qui me trouvent politiquement incorrect ! », ajoute le chanteur né en Guadeloupe d’une mère bretonne et d’un père antillais. “Les critiques m’ont parfois blessé mais, comme un blessé ne meurt pas, cela a été vite rangé.”

« Critique hypocrite »

« Très tôt, j’ai rêvé de réussir. Avec détermination et abnégation, j’y suis arrivé. Je ressens une certaine autosatisfaction qui ne rime pas avec forte prétention”, assure Francky Vincent.

Ceux qui me critiquent sont des hypocrites. Tout le monde a des relations sexuelles, n’est-ce pas ? Je ne chante pas le sexe gratuitement : je fais briller le sexe ! Avec moi, le sexe est beau ! »

Et d’assurer que le refrain de son titre phare « Fruit de la passion » (« Vas-y Francky/C’est bon, bon, bon ! ») est une réaction spontanée d’un partenaire en pleine ébats sexuels.

« La France a toujours été le pays des chansons paillardes. Brassens est-il vulgaire quand il s’énerve en pensant à Fernande ? “, il demande.

Après les Antilles, la France et l’Afrique, Francky Vincent, qui revendique 200 chansons enregistrées à la Sacem et 3,5 millions d’albums vendus, a conquis plusieurs pays d’Amérique latine, comme la Colombie, le Brésil ou l’Argentine.

Je suis un artiste public anti-stress », résume l’artiste qui est « très fier » de son public majoritairement féminin. «J’aime les femmes et je les respecte. Ils le savent. Mes chansons sont drôles avant tout.

« Docteur porno »

Issu d’une famille modeste, Francky Vincent a découvert la musique étant enfant dans la salle de la famille HLM à Pointe-à-Pitre : “des amis jouaient à la guitare et j’accompagnais le rythme en tapant sur les boîtes aux lettres”.

En 1974, à l’âge de 18 ans, il rejoint un groupe local « comme charmant chanteur lors de chansons lentes ». « Avec mon tempérament pour l’humour et les choses coquines, je m’ennuyais, raconte-t-il. Six ans plus tard, il se lance dans une carrière solo. On le surnomme « Docteur Porno ». Les hits s’enchaînent.

En 1987, il affiche complet dans sa première salle parisienne, L’Elysée Montmartre. Déjà à l’AFP, il assume son crédo : « la fesse coquine et taquine ». En 1994, il voit une invitation du Printemps de Bourges comme une consécration.

Marié deux fois « et bientôt une troisième », Francky Vincent, père de quatre enfants, partage désormais son temps entre les Antilles et son château picard, acquis il y a trois ans.

Il y a quelques mois, son amitié avec Dieudonné avait été critiquée : « Je n’approuve pas tout ce qu’il dit. Il le sait. Mais, pour moi, il reste le meilleur comédien », assure Francky Vincent.

A l’occasion de son jubilé, l’artiste souhaite adresser un message à son public : “continuer à embrasser la vie pleinement, à cultiver la joie de vivre et l’humour et à entretenir une longue vie sexuelle !” »

 
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