La randonneuse, « recluse dans sa petite maison en bois », révèle pourquoi elle n’avait pas de téléphone portable

Par Claire Legrand | Éditeur

Journaliste d’origine biélorusse, Claire travaille chez Purepeople depuis 2019. Fan inconditionnelle de la série Sex And The City, elle connaît aussi par cœur la plupart des sons RnB des années 90 et 2000. Fleur bleue et éternelle romantique, elle s’intéresse à tout particulièrement à la vie amoureuse des stars.

Critiquée pour son comportement lors de sa découverte du crâne du petit Émile, disparu le 8 juillet 2023 dans le Haut-Vernet, la randonneuse a révélé avoir été énormément touchée par la haine qu’elle éprouvait à son égard.

Disparition d’Émile : La randonneuse, “recluse dans sa petite maison en bois”, révèle pourquoi elle n’avait pas de téléphone portable

Suite à la macabre découverte qu’elle a faite en marchant sur un chemin de randonnée dans le Haut-Vernet, Manon, la randonneuse, a accepté d’accorder une interview à nos confrères de Parisien. “Recluse dans sa petite maison en bois», elle n’ose plus sortir et regrette d’avoir été énormément critiquée, notamment sur le fait qu’elle n’avait pas de téléphone portable.

On m’a critiqué parce que je n’avais ni téléphone portable ni montre. Je ne pourrais jamais vivre avec ça. Je n’ai rien à prévenir quand je me promène, et si un jour je dois disparaître dans les montagnes, c’est parce que c’était mon destin, c’est tout. Mais je dis ça, j’ai vécu, alors qu’Émile avait toute la vie devant lui… (…) Que les gendarmes m’interrogent, fouillent ma maisonc’est normal. Mais pas la haine des étrangers ! C’était une période difficile. Maintenant, je regarde devant moi. J’espère que l’avenir nous dira ce qui aurait pu arriver», a-t-elle révélé.

Une vision « insupportable »

Choquée et traumatisée, elle se souvient constamment de cela »petit crâne blanc“qu’elle a vu dans cette forêt.”J’ai gravé cet arbre mort dans ma tête pour pouvoir dire à la police où je l’ai trouvé (…) Je n’arrive plus à prononcer le mot crâne. Avoir la vision de ces ossements en pensant à l’image d’Émile souriant est insupportable (…) C’est juste après, près d’un gros conifère étendu au sol, que j’ai aperçu ce minuscule crâne blanc.. Malgré sa taille, je réalise immédiatement que ce n’est pas un animal. Je pense à Émile. C’est très dur, très triste. Oui, j’ai pleuré. Si je l’avais laissé là, que se serait-il passé au moment où j’ai dû avertir la police ? Il était temps de faire demi-tour, de les appeler, de les laisser venir… Quelqu’un d’autre aurait pu l’emmener. Ou bien l’eau qui coulait avec la pluie aurait pu l’emporter. J’ai donc fait ce qui me semblait le mieux. Je le mets dans des sacs en plastique que je réserve pour protéger mes pieds du froid et de l’eau, comme le font les alpinistes.s» dit-elle avec beaucoup d’émotion dans la voix.

 
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