Plusieurs dizaines de jeunes niçois participent à une expédition punitive orchestrée sur les réseaux sociaux

Plusieurs dizaines de jeunes niçois participent à une expédition punitive orchestrée sur les réseaux sociaux
Plusieurs dizaines de jeunes niçois participent à une expédition punitive orchestrée sur les réseaux sociaux

« Expédition punitive à 16h45 »…

C’est cet appel qui a largement circulé sur les réseaux sociaux toute la journée. Et ce jeudi soir, à l’heure dite, au sommet du Borriglione, à Nice, « des dizaines de jeunes » se sont effectivement retrouvés pour en découdre.

“80”, selon une Source. « Une trentaine », selon un autre. Des enfants de tous les quartiers de la ville. Et selon nos informations, l’Éducation nationale a été informée du risque de cette bagarre en pleine ville.

Histoire de racket

Un combat dont les raisons ont été identifiées. Un écolier de Jules Valéri a été « tabassé » mercredi soir vers 22 heures pour une histoire de « racket », révèle une Source proche du dossier qui parle de 70 gamins. Un combat filmé et diffusé sur les réseaux.

Ce jeudi matin, la jeune victime n’est pas venue en cours. Mercredi soir, il a été transporté aux urgences.

Ainsi, certains de ses camarades organisèrent la vendetta urbaine. Cela a commencé à l’arrêt de tramway Valrose et s’est poursuivi rue Michelet, avant que la police n’intervienne pour disperser tout le monde.

“Certains enfants avaient des couteaux”

“Il n’y a pas de caméras là-bas”, explique un témoin. Qui ajoute : “Certains enfants avaient des couteaux.” « Les médiateurs étaient même là parce qu’ils avaient vu les appels sur les réseaux. Ils ont fait ce qu’ils ont pu, ils ont bien géré. Il y avait aussi une partie de l’équipe pédagogique du Collège Valéri », précise la première Source.

“Et oui, comme d’habitude”, souffle, de son côté, le patron de la Brasserie l’Union, rue Michelet. Il était au premier rang. «Ils étaient 15, 20 ou 30, ou plus, à frapper un seul enfant», il continue. À la fin, « Samedi dernier, c’était pareil. Le jeune homme, ils l’ont tabassé. Il est allé se réfugier à la boulangerie. « Cette violence est inouïe ; ils l’organisent comme s’il s’agissait d’un jeu. Ce sont des mineurs, mais ce n’est pas une excuse », poursuit le président du syndicat. « Certains enfants étaient presque mieux armés que les flics, avec des couteaux, des grenades lacrymogènes et des cagoules sur la tête. »

Une autre Source évoque des béquilles, des barres de fer. Il conclut : “C’est de pire en pire.”

 
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