Un jeune homme de 18 ans qui a poignardé à mort trois jeunes filles en juillet en Angleterre a été condamné jeudi à la prison à vie avec une peine minimale de 52 ans pour cette agression qui a déclenché de violentes émeutes l’été dernier.
“Il est très probable qu’il ne sera jamais libéré”, a déclaré le juge Julian Goose en rendant son verdict à la Crown Court de Liverpool. Tout au long de l’audience de jeudi, les détails effrayants des meurtres des trois enfants âgés de 6, 7 et 9 ans, survenus le 29 juillet 2024, ont été révélés.
Ils ont été pourchassés et poignardés lors d’un cours de danse inspiré par la star Taylor Swift à Southport, une attaque qui a déclenché des émeutes anti-immigration dans des dizaines de villes.
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S’il le pouvait, il aurait tué tous les enfants et tous les adultes sur son passage.
L’auteur du meurtre, né en 2006 au Pays de Galles dans une famille chrétienne originaire du Rwanda, a fait preuve d’une “violence si extrême” qu’il est “difficile de comprendre” l’attaque, a estimé le juge. Le corps de l’une des victimes portait plus de 120 marques de couteau. Huit autres enfants et deux adultes ont été blessés. “S’il le pouvait, il aurait tué tous les enfants, ainsi que tous les adultes sur son passage”, a ajouté le magistrat.
L’accusé a plaidé coupable lundi, écourtant ainsi le procès, qui devait initialement durer quatre semaines. Il ne pouvait être condamné à la réclusion à perpétuité incompressible en raison de son âge au moment de l’agression. Il n’a donné aucune explication sur ses actes.
-Attaque « préméditée et planifiée »
Cette attaque était « préméditée et planifiée », a déclaré la procureure Deanna Heer, décrivant des victimes attaquées dans le dos et poignardées à plusieurs reprises, dans un déchaînement de violence.
En garde à vue, le jeune homme s’est déclaré “très heureux” que ces enfants soient morts, a-t-elle ajouté.
“Rien ne l’associe à une idéologie politique ou religieuse (…) Son seul objectif était de tuer”, a déclaré Deanna Heer, en référence à l’absence de qualification “terroriste” pour ces meurtres.
La police a trouvé chez lui une machette, des flèches, un manuel d’Al-Qaïda dans lequel il apprenait à fabriquer un poison, de la ricine et de nombreuses images de torture, de décapitation ou de viol. Il était « fasciné par l’extrême violence », et possédait, entre autres, des documents sur le génocide au Rwanda, pays d’origine de sa famille.
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cabine avec ats
