Selon Baitas, les fausses nouvelles autour des vaccins ont contribué à la résurgence de la rougeole au Maroc – Telquel.ma

Selon Baitas, les fausses nouvelles autour des vaccins ont contribué à la résurgence de la rougeole au Maroc – Telquel.ma
Selon Baitas, les fausses nouvelles autour des vaccins ont contribué à la résurgence de la rougeole au Maroc – Telquel.ma

LLors de la conférence de presse hebdomadaire suivant le Conseil de gouvernement ce jeudi 23 janvier, le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des relations avec le Parlement, Mustapha Baitas, a tiré la sonnette d’alarme sur ce phénomène inquiétant.

Baitas a déclaré que la diffusion de fausses informations visant à discréditer la vaccination est l’une des principales raisons de la résurgence de la rougeole dans le pays. Cette information, souvent relayée sur les réseaux sociaux et par certains groupes hostiles à la vaccination, alimente les craintes liées aux effets secondaires, même s’ils sont considérés comme «limité et commun à tous les médicaments» par les autorités sanitaires.

Selon le porte-parole du gouvernement, ces discours alarmistes ont entraîné une baisse notable des taux de vaccination, notamment chez les enfants, accentuant ainsi la vulnérabilité de la population aux maladies qui, comme la rougeole, peuvent entraîner de graves complications. voire fatal. Cette baisse s’explique également par les perturbations des programmes de vaccination lors de la pandémie de Covid-19.

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Pour faire face à cette situation, le gouvernement a mis en place une série de mesures d’urgence. Mustapha Baitas a indiqué qu’un système de suivi et de surveillance a été mis en place à travers le Centre national des opérations d’urgence de santé publique, ainsi que 12 centres régionaux dédiés. Une campagne nationale de vaccination de rattrapage a également été lancée, ciblant particulièrement les enfants non vaccinés ou insuffisamment vaccinés.

Parallèlement, des efforts de coordination ont été déployés avec les secteurs de l’éducation et de l’intérieur pour vérifier le statut vaccinal des enfants de moins de 12 ans. Les autorités assurent également un suivi médical des cas signalés, notamment parmi les contacts étroits des personnes touchées.

Le ministre a exhorté les parents et les différents acteurs de la société civile à s’impliquer activement dans les efforts de vaccination en cours, soulignant l’importance de lutter contre la désinformation sur cette question.

 
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