Large déploiement policier à Malley dans l’ouest de Lausanne

Large déploiement policier à Malley dans l’ouest de Lausanne
Large déploiement policier à Malley dans l’ouest de Lausanne

L’Association vaudoise d’aide et de soins à domicile souhaite répondre aux défis croissants en matière de santé mentale. Les centres médico-sociaux (CMS) peuvent détecter les premiers troubles psychologiques et mettre en œuvre des actions en faveur de la santé mentale des seniors, mais pas seulement. Ils prévoient également d’être accessibles aux jeunes.

« La santé mentale est le grand défi de notre société. Nous voulons en faire un axe stratégique puissant, un pilier, au sein de l’Association vaudoise d’assistance et de soins à domicile (AVASAD)», explique Keystone-ATS Tristan Gratier, président du conseil d’administration de l’organisation faîtière CMS.

« Avec ses quelque 5 000 collaborateurs, AVASAD est bien placé pour détecter le plus rapidement possible les problèmes de santé mentale sur le terrain. Et pas seulement chez les seniors, mais aussi chez les jeunes et les actifs », précise-t-il. “Cela doit devenir un axe de prévention pour toute la vie.”

Lien important

C’est aussi l’un des objectifs majeurs à l’horizon 2025 : faire savoir que les CMS sont également accessibles aux jeunes et à leurs parents. Pour ce faire, il faut renforcer les partenariats « solides et professionnels » avec notamment les pédiatres et les médecins de famille, selon lui.

On le sait moins, mais 98% des familles vaudoises touchées par l’arrivée d’un bébé sont contactées par les infirmières de la petite enfance du CMS, dans une démarche de promotion de la santé et de prévention. Et 70 % d’entre eux bénéficient d’une allocation.

« AVASAD est un trait d’union entre le monde de la santé et le monde social. Le but est d’agir tôt avant que la santé mentale, associée ou non à des troubles psychiatriques, ne se détériore, ou d’accompagner le client dans son rétablissement, à tout âge, et ne devienne pas un problème psychologique», note M. Gratier.

L’idée est que chacun n’hésite pas à parler de son mal-être, de son stress, de son anxiété, de son angoisse, de sa perte de confiance et d’estime, de sa baisse de moral, de dépression, de déprime ou encore de pensées noires, afin de prévenir l’apparition d’une crise, et de soutenir la personne selon ses ressources. “C’est sans doute moins intimidant de parler à un collaborateur d’un CMS qu’à un psychiatre”, résume M. Gratier.

Formation interne

Depuis plusieurs années, les collaborateurs d’AVASAD suivent des formations internes sur le concept et les outils de base de la santé mentale. Près de 100 postes à temps plein concernent des spécialistes en santé mentale qui peuvent intervenir sur des problématiques plus spécifiques. Dans le canton de Vaud, environ 3’000 clients CMS sont accompagnés chaque mois pour des besoins de soins liés à des troubles psychologiques.

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Pratiquer une activité sportive ou créative, entretenir des liens sociaux, organiser des repas communs, demander du soutien ou encore accompagner l’acquisition de stratégies pour gérer la maladie ou la crise, sont des exemples concrets pour favoriser et préserver le bien-être mental, cite M. Gratier.

Évidemment, tout comme l’aide et les soins prodigués au niveau physique, les services de santé mentale font pleinement partie de la mission du CMS. Ils contribuent au maintien d’une bonne santé de la population, dans le cadre d’une démarche de santé durable et dans la perspective du bien vieillir à domicile.

Approche positive du bien-être

Cela fait environ quatre ans que la thématique de la santé mentale émerge aux côtés de celle du vieillissement de la population. « Aujourd’hui, c’est devenu une évidence. Même le gouvernement vaudois en a fait une de ses priorités dans son programme de santé», souligne le président de l’AVASAD.

Selon la définition donnée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la santé mentale correspond à « un état de bien-être mental qui nous permet de faire face aux sources de stress de la vie, de réaliser notre potentiel, de bien apprendre et bien travailler ». , et contribuer à la vie de la communauté. Essentiel au développement personnel et communautaire, le bien-être mental fait partie intégrante de la santé générale, et ne se définit pas uniquement par l’absence de troubles psychologiques, selon l’OMS.

En Suisse et selon le rapport sur la santé mentale de l’Observatoire suisse de la santé (Obsan), près de 15% des personnes sont touchées par des problèmes psychologiques moyens à graves.» Si l’espérance de vie place la Suisse en tête du classement européen avec une moyenne de 83 ans, l’espérance de vie en bonne santé générale, mentale et physique, ramène la moyenne à 72 ans. Il y a donc encore beaucoup de progrès à faire», constate Tristan Gratier. .

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

 
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