Donald Trump, devenu ce lundi 47e président des Etats-Unis pour la deuxième fois, a signé très rapidement une première salve de décrets. Les premières décisions visent les migrants et les personnes transgenres.
A peine réinstallé dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, rapporte France 24, Donald Trump a signé ce lundi 20 janvier au moins une centaine de décrets présidentiels.
Sa cible numéro un : l’immigration clandestine, fer de lance de toutes ses campagnes. “Toute entrée illégale dans le pays sera immédiatement stoppée et nous commencerons à renvoyer chez eux des millions et des millions” d’immigrés illégaux, a assuré le président des États-Unis lors de son discours d’investiture à Washington.
Premièrement, le 47e président des États-Unis déclarera « l’état d’urgence national à la frontière sud » avec le Mexique. Il l’a annoncé juste après sa prestation de serment. Cette mesure permettra de fournir des fonds pour envoyer des forces armées à la frontière et « mettre fin à cette désastreuse invasion de notre pays », mais aussi pour relancer la construction du mur entre les États-Unis et le Mexique. – l’obsession de Donald Trump lors de son premier mandat.
Parmi les dix autres décrets concernant l’immigration, Donald Trump prévoit de mettre fin au droit de demander l’asile à la frontière en instaurant une procédure d’expulsion immédiate, d’abolir le droit au sol, ou encore de désigner un gang vénézuélien comme « groupe terroriste ».
Ainsi, Donald Trump entend restreindre encore davantage les droits des quelque 11 millions de personnes résidant illégalement sur le territoire américain, dans un pays de 340 millions d’habitants. Leurs expulsions « vont commencer très, très vite », a-t-il insisté le 18 janvier. Il a toutefois refusé de préciser les villes concernées, soulignant que « les choses bougeaient », après que son proche collaborateur Tom Homan ait évoqué des expulsions de sans-papiers depuis Chicago à partir du 18 janvier. mardi. celui que l’on appelle « le tsar des frontières ».
Donald Trump envisage également de contraindre les demandeurs d’asile à revenir à la frontière le temps que leur dossier soit examiné. Lors de son premier mandat, il avait déjà mis en place une politique appelée « Rester au Mexique » obligeant des dizaines de milliers de demandeurs d’asile, principalement originaires du Mexique et d’Amérique centrale, à attendre leur audience. de l’autre côté de la frontière.