Alignés sur une colline de Beitunia, à l’ouest de Ramallah et au nord de Jérusalem, des dizaines de Palestiniens attendent, les yeux rivés sur la prison israélienne d’Ofer et son parking. La nuit tombe et des feux sont allumés partout pour réchauffer les badauds. Yasser Abdalhafz, la cinquantaine, est inactif depuis 14 heures. Il a vu arriver devant la prison les bus qui rapatriaient dans l’après-midi l’ensemble des 90 prisonniers dont la liste avait été remise par Israël samedi matin, dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza. . « Après le génocide qui a eu lieu là-bas, mon seul moteur est l’espoir »livre celui qui voit dans cet accord le début d’une nouvelle ère. « De quel genre ? Mieux ou pire, impossible à dire, car en Palestine, la logique n’existe pas. » Lors de ce premier échange d’otages contre prisonniers, seuls des femmes et des jeunes palestiniens sont rentrés chez eux à Jérusalem-Est et en Cisjordanie occupée. Les premiers, 12 en tout, escortés par des unités spéciales de police ; les autres ont dû traverser la frontière entre Israël et la Cisjordanie dans des véhicules de la Croix-Rouge.
Dimanche soir, vers 18h30, des sifflets sont venus de la foule. On voit du mouvement du côté du checkpoint, au bout de la route
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