Le conseiller d’Etat valaisan Christophe Darbellay étudie la possibilité de se porter candidat à la succession de Viola Amherd au Conseil fédéral. “J’y réfléchis sérieusement”, confirme l’intéressé au Nouvelliste.
“J’en discute avec mon parti et mes proches”, poursuit-il, bien conscient qu’un retour à Berne, en tant que conseiller fédéral, aurait des répercussions sur sa vie mais aussi sur son entourage. Pour l’heure, l’élu du Centre du Valais romand reste candidat à sa réélection au poste de conseiller d’Etat le 2 mars.
Le timing n’est pas idéal s’il devait finalement choisir de briguer un siège au Conseil fédéral, puisqu’un éventuel second tour des élections cantonales (23 mars) aurait lieu après l’élection au collège fédéral (12 mars). “C’est le pire timing”, analyse-t-il.
A fifth Valaisan?
-«Contrairement à ce que beaucoup disent, être conseiller fédéral n’a jamais été un objectif en soi», souligne-t-il. « On a l’habitude de dire que le train ne passe qu’une seule fois. Il faut savoir saisir une opportunité lorsqu’elle se présente», estime l’ancien président du PDC suisse de 2006 à 2016, en pensant aussi à son âge, puisqu’il aura 54 ans le 7 mars.
L’ancien conseiller national de 2003 à 2015 estime que le Valais aurait également tout à gagner à conserver son siège au Conseil fédéral. Pour l’instant, seuls quatre Valaisans ont obtenu un tel poste. Il s’agit du PDC Josef Escher (1950-1954) et Roger Bonvin (1962-1973), du radical Pascal Couchepin (1998-2009) et de la centriste Viola Amherd (2018-2025).
/ATS