Le fondateur de Facebook et Meta s’est exprimé dans le podcast de l’animateur conservateur américain Joe Rogan. Il évoque notamment son choix de supprimer le service de fact-checking de ses plateformes aux Etats-Unis.
Publié le 13/01/2025 12:36
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Le patron de Meta, Mark Zuckerberg, poursuit sa transformation trumpiste. Le fondateur de Facebook ne cesse de botter le futur président, notamment depuis sa victoire en novembre. La semaine dernière, il a, entre autres, rendu visite à Donald Trump chez lui en Floride et supprimé la vérification des faits de ses plateformes aux États-Unis. Un service qu’il compare à l’ombre de « Big Brother » dans le roman de George Orwell 1984, dans une interview donnée sur le podcast de l’animateur conservateur Joe Rogan.
Une manière pour Mark Zuckerberg de justifier la suppression du fact-checking sur Facebook et Instagram, gérés par des organismes indépendants aux Etats-Unis. « C’est vraiment une pente glissante. J’en suis arrivé au point où je me suis dit que ce programme détruisait la confiance, notamment aux Etats-Unis. »croit même le patron de Meta.
Au lieu de cela, un système de notes permettra aux utilisateurs d’ajouter du contexte à certaines publications, comme sur le réseau X d’Elon Musk.
Et le parallèle avec le fondateur de Tesla et Space X ne s’arrête pas là. Mark Zuckerberg accuse le gouvernement Biden de censure. Les programmes destinés à promouvoir la diversité au sein de son personnel ont également été supprimés.
Le monde des affaires, selon le directeur général de Meta, serait “émasculé”. “Ce genre d’énergie masculine, je pense que c’est une bonne chose.”
“Je pense qu’une culture d’entreprise qui célèbre un peu plus l’agressivité a ses propres mérites, très positifs.”
Mark Zuckerberg, fondateur de Facebookdans une interview avec Joe Rogan
Le patron de Meta devient une copie tardive d’Elon Musk, tandis que le monde de la « tech » continue de s’aligner sur Donald Trump. Mark Zuckerberg l’assure, il veut “simplement” Que l’Amérique triomphe.
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